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Conakry : les femmes de l’opposition marcheront le 14 décembre contre les répressions à Ratoma

La répression qui s’abat sur certains les habitants de la commune Ratoma, particulièrement depuis la dernière présidentielle n’entame en rien la détermination des femmes. En revanche, celles-ci prévoient une manifestation la veille de l’investiture du président Condé pour son troisième mandat. En tout cas, un groupe de femmes, dont deux opposantes ont annoncé une marche de protestation à Conakry le 14 décembre.

Même si l’initiative est attribuée aux femmes et d’ailleurs, elle est portée par deux femmes politiques. Il s’agit de : Hadja Binta Diallo, ex-députée de l’opposition à l’Assemblée nationale et Hadja Maïmouna Bah, vice-présidente des femmes de l’UFDG et épouse de l’opposant Ibrahima Chérif Bah qui est vice-président de l’UFDG. Ce dernier est actuellement détenu à la maison centrale de Conakry.

Dans leur déclaration lue à l’occasion d’une conférence de presse ce jeudi 10 décembre, elles affirment faire : « le constat inquiétant et grave, au regard des récents événements survenus sur toute l’étendue du territoire guinéen particulièrement dans la commune de Ratoma. »

Elles constatent également « de graves violations des droits humains tels que les tueries, le saccage de biens matériels, les arrestations arbitraires, la destruction des propriétés et les restrictions des libertés individuelles et collectives, ont été perpétrées. »

Dans la même logique, elles ont fustigé « le fait que depuis l’élection présidentielle contestée du 18 octobre 2020, la commune de Ratoma est assiégée par les forces de défense et de sécurité qui sont à l’origine de violences indescriptibles. »

Plus loin, dans la déclaration, elles « exigent l’arrêt immédiat de ces tueries et de tout type de violences à l’endroit de nos filles et fils de Guinée, particulièrement dans la commune de Ratoma. »

L’autre exigence de la déclaration, porte sur «la libération sans condition de toutes les personnes arbitrairement arrêtées. »

Quant à leur présence effective dans la manifestation le 14 novembre, les conférencières assurent qu’elles seront bien dans la rue. Ce, sans ignorer les risques liés à la répression et autres exactions, même si ces derniers temps, les appels à manifester ces derniers temps n’ont pas enregistré la présence des initiateurs dans les rues. Par le fait d’un déploiement d’envergure des forces de défense et de sécurité qui étouffe les mouvements dans l’œuf, explique Hadja Maïmouna Bah.

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