Les habitants de Serengbara ont manifesté leur colère le lundi 15 mars devant les autorités locales de Bossou en accusant les autorités de l’Institut de recherche environnementale de Bossou (IREB ) d’avoir pris leur terre de culture pour en faire un corridor pour les chimpanzés, corridor qui relie les 4 collines de Bossou à l’aire centrale des monts Nimba, a-t-on appris sur place.
Le vice maire de la commune rurale de Bossou que nous avons joint ce mercredi, a confirmé cette colère des populations de Bossou.
Selon lui Nasser Bonimy « c’est la population de Serengbara qui est venue réclamer la libération de leur domaine, et elle dit qu’ils sont conscients qu’ils ont donné 300 mètres sur 4 kilomètres pour servir de corridor. Ce n’était pas une zone réservée, c’est eux qui ont donné volontairement. Mais que l’IREB veut en abuser maintenant.En occupant le domaine cultivable. Ils demandent la libération et le bornage des 300 mètres sur les quatre kilomètres », a-t-il souligné.
Selon lui Nasser Bonimy « c’est la population de Serengbara qui est venue réclamer la libération de leur domaine, et elle dit qu’ils sont conscients qu’ils ont donné 300 mètres sur 4 kilomètres pour servir de corridor. Ce n’était pas une zone réservée, c’est eux qui ont donné volontairement. Mais que l’IREB veut en abuser maintenant.En occupant le domaine cultivable. Ils demandent la libération et le bornage des 300 mètres sur les quatre kilomètres », a-t-il souligné.
Joint au téléphone à son tour, le directeur du centre de gestion des monts Nimba et Simandou le colonel Papa affirme que les gens de Serengbara ne veulent pas reconnaître la vérité. Et qu’ils accusent l’institut à tort.
« Le village Serengbara est la zone tampon des monts Nimba, c’est-à-dire certaines activités ne peuvent être faites selon les termes des biosphères. Il faut des activités compatibles à l’environnement. Je suis parti là-bas il ya une semaine avec les autorités, les travailleurs de l’Ireb pour voir la partie où l’Ireb disait que c’est une forêt, c’est une zone de bas-fond, nous avons décidé de leur donner et la partie forestière de faire l’agro foresterie avec les cultures de rente en protégeant les essences forestières.
On leur a dit de ne pas toucher jusqu’à ce qu’on se réunisse à Serengbara avec tout le monde pour discuter. Et ils m’ont chargé de produire un document convention et de collaboration. Ils ont un dépliant, j’ai dit le dépliant n’est qu’ une publicité d’un organe pour son travail et un dépliant ne peut pas remplacer un décret et il ya le décret de 1944 au temps colonial et 2010 ainsi que le décret de 1980 qui place les monts Nimba en biosphères et patrimoine mondial en 1981.
Au regard de tout ça, le corridor est venu d’un protocole de gestion et c’est dans le cadre de la gestion qu’ils ont fait le corridor.
Prenons la réserve dans son ensemble, il ya aucun document qui soit supérieur au décret du président de la République. Mais entre nous, nous pouvons faire des compromis. Ainsi les parties qui ont des bas-fonds, on leur permet de faire leurs champs là-bas et la partie forestière, on ne peut pas accepter avec le changement climatique de détruire ça, pour faire des champs de riz », a indiqué le colonel.Le colonel dit de prendre sur le déguerpissement de la forêt de N’Déré où des Burkinabè, Maliens et Ivoiriens furent chassés alors qu’ils y avaient même érigé une gendarmerie, et exploitaient des plantations de cacao à leur compte.
On leur a dit de ne pas toucher jusqu’à ce qu’on se réunisse à Serengbara avec tout le monde pour discuter. Et ils m’ont chargé de produire un document convention et de collaboration. Ils ont un dépliant, j’ai dit le dépliant n’est qu’ une publicité d’un organe pour son travail et un dépliant ne peut pas remplacer un décret et il ya le décret de 1944 au temps colonial et 2010 ainsi que le décret de 1980 qui place les monts Nimba en biosphères et patrimoine mondial en 1981.
Au regard de tout ça, le corridor est venu d’un protocole de gestion et c’est dans le cadre de la gestion qu’ils ont fait le corridor.
Prenons la réserve dans son ensemble, il ya aucun document qui soit supérieur au décret du président de la République. Mais entre nous, nous pouvons faire des compromis. Ainsi les parties qui ont des bas-fonds, on leur permet de faire leurs champs là-bas et la partie forestière, on ne peut pas accepter avec le changement climatique de détruire ça, pour faire des champs de riz », a indiqué le colonel.Le colonel dit de prendre sur le déguerpissement de la forêt de N’Déré où des Burkinabè, Maliens et Ivoiriens furent chassés alors qu’ils y avaient même érigé une gendarmerie, et exploitaient des plantations de cacao à leur compte.