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Cour d’Appel de Kankan : Me Bea demande la remise en liberté des partisans du FNDC

 A l’issue des débats concernant la situation des 42 militants du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), détenus à la maison centrale de Kankan, ont eu lieu à huis-clos ce vendredi 26 juin, devant la chambre de contrôle de la Cour d’Appel de Kankan, l’avocat Me Salif Béavogui a introduit une demande de mise en liberté de ses clients, a-t-on appris de source judiciaire.

Présent à N’Zérékoré où ses clients ont pratiquement tous été arrêtés et inculpés, pour leur présumée implication dans les affrontements meurtriers du 22 mars dernier, en marge du double scrutin controversé, le chef de file du pool des avocats du FNDC, Me Salif Beavogui se démène comme un beau diable pour obtenir la libération des membres du FNDC.

Au sortir de l’audience, l’avocat a confié à Guinéenews, qu’il était surtout question au cours des débats, de la remise en liberté de ses clients qui souffrent énormément   de multiples complications sanitaires à la maison centrale de Kankan.

« Le droit à la santé est un droit constitutionnel. Ce n’est pas parce qu’on est en prison, qu’on doit être laissé pour compte. Nous avons discuté autour de la demande de remise en liberté que notre pool d’avocat a déposée depuis le 4 juin passé. Nous avons relevé une panoplie de violations des règles de procédure, notamment aux articles 290, 244, 235 relatives  au courant Code de procédure pénale. Nous avons démontré que toutes ces dispositions ont été violées, ensuite nous avons démontré que nos clients pour ce dont on leur reproche, n’ont ni été arrêtés sur  le champ, ni été indexés, ni pris la main dans le sac », a-t-il déploré, avant de poursuivre en assurant avoir : « insisté de ce fait, sur le caractère innocent de ces détenus. C’est pourquoi nous avons demandé aux magistrats de la chambre de contrôle d’instruction de la Cour d’Appel de Kankan, d’ordonner la libération de nos clients. Leur remise en liberté n’entrave  en rien la poursuite de la procédure », a-t-il assuré.

Après plusieurs longues heures de concertation, l’affaire a été envoyée au mercredi prochain pour le délibéré. D’ici là, l’avocat défenseur du FNDC, avec un brin d’optimisme, croit avoir convaincu les jurés.

« Après ces intenses débats que nous avons eus, je suis confiant que le droit sera dit », a-t-il conclu.

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