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Culture : l’Harmattan Guinée lance un concours d’écriture d’un livre collectif sur le Covid-19

Dans le cadre du projet « Le livre au service de la lutte contre le Covid-19 », les responsables l’association Guinée Culture et de l’Harmattan Guinée ont conjointement animé une conférence de presse ce mardi 30 juin 2020 au point de lecture du Jardin du 2 octobre, à Conakry.

Il était question pour les conférenciers de présenter l’appel à candidature pour l’écriture d’un livre sur le Covid-19, de présenter la plateforme digitale de ressources éducatives libres (BELUGA) avec l’UNESCO Régionale et de procéder à la remise des prix aux lauréats du concours « Le prix du jeune écrivain guinéen 2020 ».

Dans sa communication de circonstance, le directeur général de l’Harmattan Guinée a motivé l’organisation de ce concours d’écriture d’un livre collectif par la volonté des professionnels du livre de s’associer à la lutte contre le Coronavirus. « Donc, nous voulons profiter de cette période exceptionnelle pour écrire un ouvrage avec des soignants, des personnes guéries, des journalistes, des spécialistes pour qu’on puisse exprimer l’expérience guinéenne en matière de lutte contre la pandémie », a expliqué Sansy Kaba Diakité.

Aux dires du directeur général de l’Harmattan Guinée, les textes seront sélectionnés par un comité de jury présidé par le représentant de l’OMS en Guinée. Et que les 15 meilleurs textes seront édités, récompensés et diffusés à travers le monde. Pour cela, tous les genres sont admis. Et le postulant doit produire un texte de huit pages.

Le responsable du Centre d’excellence africain pour la prévention et le contrôle des maladies transmissibles à l’Université Gamal Abdel Nasser, par ailleurs membre du Conseil scientifique de riposte au Covid-19, le Pr Alexandre Délamou va co-diriger cet ouvrage en compagnie de Louis Grégoire.

Saluant la mobilisation de l’OMS et du Fonds des Nations Unies pour la population autour du projet, le Pr Alexandre Délamou a indiqué cela constitue la preuve éloquente que le Système des Nations Unies est engagé auprès de la Guinée pour lutter contre cette pandémie dans toutes ses dimensions, avant de justifier le pourquoi de son implication personnelle à lui, en ces termes :

« Nous avons choisi de nous associer à cette initiative parce que nous sommes dans un monde académique où nous avons des enseignants chercheurs qui font beaucoup de travaux scientifiques et pédagogiques, qui, malheureusement, sont parfois bloqués pour mettre leur connaissance dans des formats appropriés pour le bien des apprenants. Et donc, nous pensons qu’en nous associant à l’Harmattan Guinée, nous allons arriver à une forme de collaboration qui permettra à nos enseignants de commencer à publier eux aussi des livres scientifiques, des livres pédagogiques. Et s’agissant de la thématique, nous pensons que c’est une thématique qui est vaste, riche et féconde. Nous invitons les hommes, les femmes, les jeunes, les personnes âgées, le corps médical, bref, à toutes les couches socioprofessionnelles à s’essayer à participer à ce concours », a-t-il lancé.

Pour sa part, Mme Sow Barbara, représentante de l’UNFPA en Guinée, a trouvé intéressante la démarche de l’Harmattan Guinée. En ce sens que la population s’étend sur plusieurs générations avec différentes spécificités.

« Chacun a l’opportunité, à travers ce concours, de raconter le COVID-19. C’est surtout important pour nous au niveau de l’UNFPA, parce qu’à travers la documentation qui sera faite, on saura dans les décennies à venir comment notre monde a changé à cause du COVID-19. Il est donc important de saisir cette opportunité pour raconter les vécus individuels ou collectifs des uns et des autres », a-t-elle évalué.

Saluant l’idée qui a prévalu à l’initiation de ce projet, le Pr Georges Alfred Ki-Zerbo, a soutenu qu’aucun plan de riposte, ni aucun plan de relèvement ne saurait être complet s’ils ne tienne pas compte de la dimension humaine.

« Chacun de nous peut raconter une histoire oralement. Ça se fait tous les jours dans les quartiers, dans les veillées. Et tout ce qui peut être raconté oralement peut être mis sur papier. C’est pour dire que chacun de nous potentiellement est un écrivain en puissance. Et si on prend les technologies digitales actuellement, je vais aussi dire que chacun de nous fait des tweets, chacun de nous fait des SMS. Celui qui peut écrire un paragraphe peut écrire un livre. Donc, c’est un appel à chacun de nous de s’y mettre et de partager notre expérience », a invité le représentant résident de l’OMS en Guinée.

Au terme de la présentation de la plateforme digitale de ressources éducatives libres (BELUGA) par M. Diallo de l’UNESCO, il a été procédé à la remise des prix des lauréats du concours « Le prix du jeune écrivain guinéen 2020 ».

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