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Deux dames enceintes de… cocaïne arrêtées par les services spéciaux

Deux jeunes dames ont été présentées ce vendredi 25 octobre à la presse comme présumées auteures de trafic de drogue par le secrétariat à la Présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue, le crime organisé et l’office de répression des délits économiques et financiers. C’est le Commissaire divisionnaire de Police Daba Traoré, Directeur adjoint de l’office central chargé de la lutte contre le crime organisé Daba Traoré qui a procédé à la présentation au siège du département.

 Dans son explication, ces jeunes filles ont ingurgité plus d’une soixantaine de boules de cocaïne.   «Nous avons interpellé ces deux jeunes filles le dimanche 20 octobre 2019 à l’Aéroport international Conakry-Gbessia. Nous avons reçu des informations selon lesquelles, ces deux filles venaient à Conakry en provenance d’Addis-Abeba  (Ethiopie) et qu’elles transporteraient de la cocaïne. Immédiatement, nous avons mis en place une équipe pour pouvoir les intercepter dès leur descente d’avion à Conakry. Le même jour vers 16 heures 50, elles ont été interpellées par notre équipe dans le cadre d’une enquête. Auditionnées, elles ont avoué ce qu’elles avaient nié en bloc au départ», a fait savoir l’officier Daba Traoré.

Comment elles ont reconnu les faits ?

«Comme la drogue était ingérée dans leurs estomac et qui commençait à faire ses effets, elles étaient dans l’obligation d’avouer qu’elles transportaient de la drogue.  La première était à son deuxième voyage. Elle a quitté Conakry le 5 octobre 2019 pour déposer un demi-kilo de cocaïne en Inde. C’est-à-dire, elle a quitté Conakry pour Addis-Abeba où elle a avalé la drogue pour la déposer en Inde. Après, elle revenue  à Addis-Abeba où elle prend cette fois ci dans son estomac, près d’un kilo de cocaïne soit une soixantaine de boules de 15 grammes chacune. Elle était en compagnie de sa copine qui était à son premier voyage. Elles devraient se rendre à Colombo (Sri Lanka) où elles étaient attendues via Dubaï.  A Dubaï, elles seraient  bloquées pour faute de visa. Elles y sont restées plus de 24 heures. A cause de ce retard, elles ont commencé à avoir mal au ventre à cause de la drogue. Elles ont commencé à sortir une certaine quantité qu’elles ont fait disparaître dans les toilettes. Arrivées à Conakry, la première a fait sortir quatre boules et l’autre une boule», a-t-il dit.

A en croire l’Officier Daba Traoré, ce sont des jeunes filles guinéennes exploitées par des narcotrafiquants notamment les nigérians, qui les recrutent à Conakry, qui vivent dans les villas. «C’est pourquoi,  je demande les propriétaires des villas de dénoncer les locataires qui ne font rien mais, qui arrivent à payer le loyer. Je félicite également notre service de l’Aéroport Conakry-Gbessia et nos collègues de la Douane qui nous ont permis d’interpeller ces jeunes dames. Elles ont trois pays avant d’être arrêtées à Conakry», a-t-il lancé.

Interrogée pour leur version des faits, aucune d’entre elles n’a voulu parler. «Je n’ai rien à dire dans les médias, je suis désolée», a sèchement répondu Mme X qui serait à sa deuxième opération.

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