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Droit de réponse du ministère de la Fonction publique, de la Reforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration

A la lecture de l’article mis en ligne sur le site Guinéenews le 17 juillet 2019,  titré « Scandale à la Fonction Publique : plus de deux ans de salaires des nouveaux fonctionnaires détournés », le Ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, se réserve le droit  de répondre aux accusations annoncées dans l’article, qui font croire que les salaires des intéressés sont perçus par les agents de la Fonction  Publique, alors que cela est totalement infondé.

Le dossier a été soumis au MFPREMA pour rétablir la vérité et confirmer les bénéficiaires légitimes des arrêtés d’engagement. Ce mandat relève des compétences de notre Département. C’est à ce titre que le dossier a été reçu et enregistré par les services compétents. Les hauts cadres cités sont des responsables chargés d’examiner  les dossiers litigieux et rétablir la vérité sollicitée. Nous laissons la l’attitude aux lecteurs d’apprécier ce que votre medium considère comme ‘scandale’. Nous estimons que c’est des accusations à tort à l’encontre  du MFPREMA et des chefs de services qui n’ont fait que leur travail.

Cet article sensationnel,  ne répond à aucune démarche professionnelle  de votre part et n’obéit pas au respect de l’éthique et de la déontologie de votre profession.

Contrairement à votre affirmation, vous avez eu des échanges directs avec des cadres compétents  de la Fonction Publique en charge du dossier. De surcroit, vous aviez été reçu par le service de Communication crée auprès de chaque Département à cet effet, qui a mis  à votre disposition toutes les informations relatives à ce dossier, pour une appréciation objective et impartiale du litige des personnes se réclamant tous bénéficiaires d’un même arrêté d’engagement. Alors que vous évoquez dans votre article que le Ministère a fait silence radio dans ce dossier.

 Malgré la collaboration des cadres accusés à tort  et toutes les informations mises à votre disposition, vous avez agi de manière délibérée à ternir l’image  du service en charge de la gestion des Ressources Humaines de l’Etat et de la police des structures et des effectifs de la Fonction Publique, alors que les cadres n’ont fait qu’exercer leur mission régalienne.

Par conséquent, nous vous invitons à réparer le préjudice causé à notre Département. Dorénavant, nous vous demandons de bien vouloir faire une analyse objective et impartiale des informations portées à votre connaissance pour équilibrer votre information.

Service Communication et Relations Publiques du MFPREMA

La mise au point de la Rédaction de Guinéenews à l’intention du service Communication et Relations Publiques du MFPREMA

A lire votre droit de réponse qui n’en est pas un en réalité si ce n’est qu’une provocation doublée d’une honteuse fuite en avant de la part du ministère de la Fonction Publique via son service de Com à l’endroit de Guinéenews.

Apparemment, au ministre de la Fonction Publique, on use et abuse sciemment ou inconsciemment du droit de réponse dont l’usage est pourtant bien limité dans le cadre du droit de la presse.

En effet, il est important de rappeler à nos amis du ministère de la Fonction Publique, qui doit exiger l’insertion d’un droit de réponse et dans quel contexte ?

D’un point de vue général, le droit de réponse est exercé par toute personne physique ou morale ‘’nommée’’, ‘’désignée’’ ou ‘’mise en cause’’ dans un article de presse sans que celle-ci n’eût la possibilité, pour une raison ou une autre, d’y réagir.

Sauf que dans cet article que vous incriminez (http://Exclusif – Scandale à la fonction publique : plus de deux ans de salaires des nouveaux fonctionnaires détournés), le journaliste qui avait en charge le dossier, a bien pris soin, en dépit des nombreuses résistances des cadres qu’il a rencontrés à coopérer, de recueillir au moins la réaction d’un des hauts responsables dudit ministère. En l’occurrence, le Chef de cabinet.

Nous disposons de l’audio de sa réplique aux allégations des fonctionnaires plaignants. Un élément que le journaliste a fidèlement exploité et intégré à son article. Ne perdons pas de vue, au passage, de souligner aussi l’échec des nombreuses sollicitations auprès de certains membres du même service de Com; du tête-à-tête avec le Secrétaire général du ministère et de l’échec des tentatives à joindre le ministre lui-même sur son propre numéro de téléphone. Peut-être qu’un arbitrage de l’ARPT (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications) serait nécessaire pour nous départager.

Alors qu’est-ce que le service de Communication du ministère de la Fonction Publique, à moins qu’il ne veuille réinventer la roue, est en droit de nous reprocher ou de nous exiger de plus dans une démarche classique de traitement d’un dossier.

C’est simplement le signe irréfragable d’une volonté manifeste de faire porter cyniquement à autrui, une faute dont on est entièrement responsable ou simplement on veut distraire intentionnellement l’opinion sur des questions essentielles qui impliquent l’avenir voire la vie de certains de nos compatriotes qui se sentent, à tort ou à raison, lésés.

Vous donnez l’impression que le journaliste n’a obéi à aucune règle déontologique et a tout simplement versé dans le sensationnel, donc loin de tout professionnalisme. Vous l’avez clairement mentionné noir sur blanc dans votre droit de réponse ceci : « cet article sensationnel, ne répond à aucune démarche professionnelle de votre part et n’obéît pas au respect de l’éthique et de la déontologie de votre profession. »

Une telle attitude présomptueuse, totalement inadmissible, choquante, frisant la malhonnêteté intellectuelle, est insultante pour le journaliste, auteur de cet article et pour l’ensemble de la Rédaction de Guinéenews.

Que voulez-vous qu’il fasse ? Qu’il reste dans ce tourbillon né d’une fuite en avant et d’hésitation des responsables du ministère de la Fonction Publique ?

Et puis, qu’est-ce qui empêchait les hauts cadres cités qui ont en charge d’examiner les dossiers litigieux, pour rétablir la vérité sollicitée, de recevoir le journaliste et lui donner des informations ?

C’est simplement scandaleux et ahurissant de la part des cadres d’un département comme la Fonction Publique de faire le faux-fuyant devant une telle situation !

Pis, vous soutenez que ‘’le journaliste a écrit de manière délibérée pour ternir l’image du service en charge de gestion des ressources humaines de l’Etat...’’ Bon Dieu ! Qui ne sait pas que ce ministère a toujours été la vache-à-lait des hauts dignitaires et cadres du pays ? Qui ne sait pas qu’au département de la Fonction Publique, il existe des réseaux des cadres qui sucent les pauvres fonctionnaires de l’Etat ? Ça fait longtemps que l’image de ce ministère a pris un coup ! Et c’est par la faute des grilleurs d’arachides de cadres qui y pullulent.

Qu’on nous dise plutôt si l’information est fausse ou qu’on nous prouve si un tel dossier n’a jamais existé au département de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative !

La Rédaction

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