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Droits de l’Homme : la Guinée valide son rapport avant l’EPU 2020 à Genève

En vue de l’Examen Périodique Universel (EPU) de 2020 à Genève,  la Guinée a validé ce jeudi 24 octobre son rapport sur les droits de l’homme. Dans un réceptif hôtelier de Conakry, le ministre de la Justice Mamadou Lamine Fofana a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier qui valide ce rapport. La ministre de la Coopération et de l’Intégration africaine Djéné Keita y a également pris part.

Mercredi, dans son discours de bienvenue, le ministre de la  Citoyenneté et de l’Unité nationale a rappelé que L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme unique du Conseil des droits de l’homme ayant pour but d’améliorer la situation des droits de l’homme dans chacun des États membres des Nations unies. Le résultat de chaque examen est un « document final »  listant les recommandations faites à l’État examiné qu’il devrait  mettre en œuvre avant l’examen suivant. En janvier 2015, la Guinée s’était présentée à Genève pour rendre compte du niveau de la mise en œuvre des 114 recommandations reçues lors de son premier examen en 2010. A l’issue de cet examen, 194 recommandations avaient été formulées au  pays et devaient être mises en œuvre avant son troisième examen en janvier 2020.

Mamadou Taran Diallo a indiqué que le rapport guinéen est le fruit d’une collaboration entre tous les départements ministériels impliqués dans la promotion et la défense des droits de l’Homme en Guinée. Il a notamment cité les ministères de la justice, de la Défense, de  la Sécurité, des Affaires sociales.

« Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour que figure dans ce rapport tout ce qui s’est passé depuis 2015 en matière de droits de l’Homme. N’ayons pas de complexe, nous n’avons rien à cacher,  parce que pour pouvoir soigner quelqu’un il faut que le diagnostic soit clair », a dit le ministre de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Le rapport fait donc  la situation de « nombreuses avancées »  en matière de promotion et protection des droits de l’homme en Guinée. Il ressort aussi les défis auxquels le pays fait face dans sa perpétuelle volonté de mettre cette problématique au cœur de ses préoccupations pour que les Guinéens disposent de cadre de vie favorable à la jouissance pleine de tous les droits universels inhérents à la dignité humaine.

Ne pas mentir

Il faut signaler qu’en plus du rapport national, les ONG aussi déposent à Genève leur rapport sur la situation des droits de l’Homme en Guinée. Ces rapports appelés rapports parallèles seraient déposés depuis le mois de juillet. « Avec les rapports parallèles tout ce qu’on peut garder en Guinée est déjà su là-bas. C’est pourquoi il ne faut pas mentir », a dit le ministre de la justice par intérim Mamadou Lamine Fofana, qui a appelé à ne rien omettre dans ce rapport national.

A la cérémonie d’ouverture, Patrice Vahard, représentant et chef du bureau du Haut Commissariat des  Nations unies aux droits de l’Homme en Guinée a voulu préciser que le but d’édicter des leçons encore d’énoncer des recommandations surréalistes sans suite possible. « L’EPU est un espace d’échanges constructifs à l’issue duquel une série de recommandations sont formulées pour aider, pour orienter et pour accompagner l’Etat dans divers domaines et assurer ainsi le meilleur respect des droits de l’Homme, la paix, la stabilité et le développement durable », a-t-il précisé.

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