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Education: le SLECG menace de boycotter la rentrée scolaire du 3 octobre

A l’issue de son assemblée générale extraordinaire de ce mardi 18 septembre, le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs de Guinée), dirigé par Aboubacar Soumah a déclaré être disposé à rependre des négociations autour des huit millions comme salaire de base des enseignants. Faute de quoi, a annoncé Aboubacar Soumah, un avis de grève sera déposé sur la table du gouvernement à partir du 23 septembre qui sera suivi par une grève générale illimitée à partir du 3 octobre.

Pour rappel, Aboubacar Soumah a fait savoir que les négociations ont été ouvertes avant d’être suspendue suite à l’arrestation d’un de ses communicants.

«Cette libération n’a duré que 24 heures. Après cette opération, nous avons aussitôt rappelé le gouvernement à travers l’inspecteur général du Travail de notre disponibilité à reprendre les négociations. Depuis cette date jusqu’aujourd’hui, nous n’avons reçu aucune réponse. C’est pourquoi, il a été décidé par l’assemblée générale du SLECG que d’ici le 23 septembre, si nous ne recevons aucune invitation pour la reprise des négociations, nous allons déposer un avis de grève pour demander à tous les enseignants de Guinée à ne pas répondre à l’appel de l’Etat relatif à l’ouverture des classes prévue le 3 octobre 2018», a-t-il lancé.

Se prononçant sur le forum qui sera organisé par le BIT en Guinée qui regroupera le mouvement syndical, les ONG et les organisations de la société civile, Aboubacar Soumah a déclaré que le SLECG n’y prendra pas part.

«Un forum sera bientôt organisé par le représentant du BIT (Bureau International du Travail) sur l’initiative du gouvernement. C’est dans ce cadre qu’un représentant du BIT séjourne à Conakry pour rencontrer le mouvement syndical, les ONG et les organisations de la société civile. Après analyse des communications faites par ce représentant du BIT, nous avons compris qu’il est venu avec une feuille de route bien préparé dans laquelle on veut demander la signature d’une trêve sociale au mouvement syndical. Entre les lignes de sa communication, nous avons remarqué sa prise de position en faveur du gouvernement. Conséquence, le Bureau Exécutif National du SELCG a décidé de ne plus prendre part à ce forum…», a-t-il expliqué aux enseignants massivement mobilisés au siège SLECG.

 

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