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En dépit des prix homologués des transports : les chauffeurs imposent les tarifs fantaisistes aux voyageurs

1000, 150O, 2000 francs guinéens. Voilà les nouveaux  frais de  transports imposés par les chauffeurs des taxis et des minibus par tronçon à travers la ville de Conakry. Quant aux taxis-brousse, les frais ont doublé par endroits. Par exemple le transport de Conakry-N’Zérékoré qui s’élevait autrefois à 250.000 est passé à 300.000francs guinéens… Et ainsi de suite. Les propriétaires de véhicules de transports en ont décidé ainsi. Malgré les prix officiels fixés par l’Union Nationale des Transporteurs Routiers et le ministère des Transports, les usagers assistent avec impuissance  à l’augmentation fantaisiste des frais de transports fixés par les chauffeurs et autres propriétaires de véhicule de transports. Les voyageurs sont ainsi confrontés à l’anarchie au niveau des tarifs dans les gares routières.

Face à ce désordre, les confrères de la Radio Espace ont interrogé Elhadj Soulemane Cissé, le président de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers. Celui-ci a reconnu avoir signé le communiqué maintenant les anciens tarifs de 2014 quand le prix du litre du carburant était à 10.000 francs guinéens. Toutefois, il affirme que son institution ne dispose pas de moyens pour suivre  l’application correcte de la décision. D’où l’anarchie dans la fixation des prix sur les routes. En un mot, à écouter Elhadj Souleymane Cissé, il est conscient du comportement des chauffeurs sur nos routes, mais l’Union Nationale des Transporteurs Routiers est impuissante.

Du côté du ministère des Transports, c’est le silence radio. Toutes les tentatives des confrères pour avoir le ministre furent vaines. Aboubacar Sylla, autrefois porte-parole de l’opposition républicaine, aujourd’hui porte-parole du gouvernement, est muet devant l’attitude des chauffeurs et autres transporteurs véreux. Il laisse les citoyens payer le prix de leur manque de communication et de suivi sur le terrain.

Retenons que les chauffeurs de taxi-moto, de taxis ordinaires, de taxis-brousse et ceux des gros porteurs, dictent leur loi aux voyageurs malgré le communiqué du ministère des Transports et de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers. A Conakry comme à l’intérieur du pays, chacun y va de son prix.

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