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État civil : Les populations traînent les pieds pour les déclarations de naissance à Lélouma

Le service en charge de l’enregistrement et de la conception des documents tels que les actes  de naissance, les certificats de mariage ou de décès ne connaît pas une grande affluence au niveau de la commune urbaine de Lélouma. Durant ce premier trimestre de l’année 2018, les statistiques laissent à désirer, a constaté la rédaction locale de Guinéenews© basée dans la région.

«  L’affluence est très faible surtout lorsqu’on sait que la commune urbaine compte environs 14 491 âmes recensées. Il y a même de ces nombreuses localités qui n’ont pas du tout fait de déclaration ces trois premiers mois de l’année. Au niveau des naissances, nous n’avons que 86 déclarations. En ce qui concerne les décès, on a enregistré qu’un seul cas et pourtant, on entend presque chaque jour des décès. Pour les certificats de mariage, c’est encore pire. Il n’y a eu aucune signature depuis janvier 2018 », déplore Rahimi Diallo le chargé de l’état civil au niveau de la commune urbaine.

Et pourtant, ces papiers sont d’une importance capitale pour tout citoyen. Pour faciliter la tâche, le service de l’état civil communal possède un représentant dans chaque village. Mais malgré cette proximité, nombreuses personnes restent négligentes par rapport à ces déclarations.

«  Pour une question de facilité, nous avons un représentant dans chaque village. Mais même avec ça, il reste encore beaucoup à faire pour que les populations sachent combien c’est important de prendre ces papiers dans le temps imparti pour chaque cas. Et comme vous le savez, la jeunesse aime faire actuellement l’aventure. Et sans ces papiers, ça sera très difficile pour eux. Comprenez par là que tout commence par l’extrait de naissance. Et sans ce papier, l’intéressé n’aura pas de repère. C’est ce qui fait en quelque sorte notre histoire », explique-t-il.

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Revenant sur l’entretient des archives existants au niveau, Rahimi Diallo a ajouté : « Actuellement les archives sont bien conservés et placé selon les dates. Depuis 1951 jusqu’en 2017, tout est là et soigneusement gardé. »

Faut-il rappeler que le Guinéen généralement n’est réputé chercher des papiers que par nécessité. Et pourtant, prévenir vaut mieux que guérir a-t-on l’habitude de dire souvent.

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