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Forum des jeunes de la CEDEAO à Ouaga: le leadership du ministre Naïté magnifié

En marge de la deuxième rencontre stratégique annuelle du conseil d’administration régionale de la jeunesse CEDEAO qui est lancée depuis ce 30 avril à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, la délégation guinéenne tenu à rendre un hommage appuyé au ministre de la Jeunesse, Moustapha Naité, a constaté sur place Guinéenews. ‘’Défis de la jeunesse CEDEAO face à l’immigration clandestine : quelles alternatives’’, c’est le thème central de cette session ouagalaise du Conseil d’administration de la jeunesse CEDEAO.

La délégation guinéenne a, dans son discours de circonstance,  a rendu un vibrant hommage à leur ministre de tutelle, Moustapha Naïté.

‘’…Qu’il me soit permis de saisir cette occasion pour rendre un hommage mérité au Gouvernement guinéen à travers monsieur Moustapha  Naïté,  le ministre guinéen de la Jeunesse qui, depuis l’annonce du choix porté sur notre pays pour abriter la deuxième édition du Forum Ouest-africain de la jeunesse CEDEAO (FOAJC) nous a grandement ouvert ses portes  et s’est pleinement et personnellement impliqué afin de faire de l’édition guinéenne, une totale réussite. Qu’il trouve à travers ces modestes mots, nos remerciements et notre profonde reconnaissance’’, a déclaré Aboubacar Dorah Koïta,  le président national de la jeunesse CEDEAO-Guinée.

Revenant sur le thème retenu pour cette deuxième rencontre ainsi que sur l’insécurité qui menace la sous-région avec la flambée du phénomène du terrorisme, le porte-parole de la délégation guinéenne a vigoureusement fustigé l’attitude de certains groupes terroristes qui se servent du nom de l’islam pour justifier leurs violences meurtrières, leurs ignobles  barbaries perpétrées contre des innocentes populations de la sous-région.

 ‘’Sur le plan sécuritaire, malgré quelques volontés politiques affichées par nos gouvernants, les attaques quotidiennes au nord Mali, au Nigeria et au Burkina-Faso montrent clairement que la menace terroriste reste une préoccupation majeure pour notre sous-région. Et en tant que Jeunes, nous avons toutes notre partition à jouer afin d’éradiquer définitivement ce phénomène qui humilie notre espace commun… Il n’y a aucun Etat islamique en Afrique de l’ouest correspondant aux visées terroristes de ces groupes rebelles et terroristes. Ils restent ce qu’ils sont et l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme et sa folie meurtrière. En associant l’image de la religion musulmane à cette barbarie, on obscurcit l’objet en question et l’on s’éloigne de l’essentiel», a-t-il dénoncé.

S’agissant du fléau de la migration clandestine, le président national de la jeunesse CEDEAO-Guinée a fait savoir qu’en ce qui concerne cette préoccupante problématique, que de ‘’nombreux jeunes ouest-africains meurent de soif et de faim dans le désert ou se noient dans la méditerranée en courant vers l’eldorado virtuelle que représente l’Europe à leurs yeux’’.

« Voilà le drame de l’immigration irrégulière. Le moment est alors opportun en tant que jeunes de mener des études sérieuses et conséquentes et proposer des solutions appropriées afin de l’éradiquer. Nous devons en même temps, trouver des réponses claires au chômage des jeunes et à la pauvreté qui constituent les sources de motivation des candidats potentiels à cette aventure dégradante. C’est pourquoi nous avons choisi comme thème central pour la deuxième édition du forum de la jeunesse CEDEAO qui se tiendra à Conakry en septembre prochain : la migration irrégulière et les défis de l’entreprenariat jeunes dans l’espace CEDEAO. Les défis politiques, économiques et sécuritaires de notre sous-région mettent en évidence l’ampleur sans cesse croissante de la mission que nous devons assigner à notre organisation de jeunesse aux côtés de nos dirigeants et gouvernants. Mais nos ambitions de responsabilisation, d’autonomisation et d’implication des jeunes dans la recherche des solutions fiables aux maux qui minent aujourd’hui notre espace resteront vaines si nous n’arrivons pas à mobiliser conséquemment des moyens nécessaires à leur mise en œuvre. Sur ce, je propose au nom de mon pays l’instauration d’une cotisation symbolique par pays, chaque année, afin d’assurer notre fonctionnement et garantir notre indépendance dans nos actions et nos prises de position. Pour sa part, le Bureau Régional doit poursuivre l’identification des actions fortes nous permettant d’affirmer notre leadership sous-régional et aller à la recherche des partenaires crédibles qui pourront nous accompagner dans l’atteinte de nos objectifs’’, a ainsi plaidé Aboubacar Dorah Koïta.

Il faut par ailleurs souligner que cette rencontre qui a débuté le 30 avril, s’achèvera le 3 mai.

Une dépêche de Mohamed Moro Sakho depuis Ouagadougour pour Guinéennews

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