La deuxième édition de la Grande nuit du conte se tiendra ce vendredi 4 décembre 2020, dans un réceptif hôtelier de Conakry. Une cérémonie culturelle de promotion de l’art oratoire qui connaitra la participation de Mbengue Mor du Pays de la Teranga et de PKG Conteur du Pays des Hommes intègres.
Des invités qui déclarent ne se sentir nullement dépaysés en Guinée où ils se sentent à la fois au Sénégal et au Burkina, entre amis et frères. Et d’ailleurs, ils promettent d’offrir une soirée époustouflante et féérique aux spectateurs qui rallieront le site où est prévue leur production.
Interrogé sur l’enseigne retenue pour son spectacle d’art oratoire, Moussa Doumbouya dit Petit Tonton soutient que le conte n’a pas besoin de décor standard. « Autrement dit, vous n’avez pas besoin d’être au village, sous l’arbre à palabre pour raconter une histoire. Le conte s’invite partout et à tout moment, même lors des cérémonies de réjouissance. Alors, ça s’invite dans un hôtel pour aussi dire que le conte doit être partout. Et ce n’est pas un truc folklorique. On va suivre la mondialisation tout en gardant nos valeurs et nos principes », a-t-il rassuré.
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Selon le directeur national de la Culture, l’art oratoire occupe une place de choix au sein du département en charge du secteur culturel. Tout en rappelant qu’au cours d’un récent Conseil de Cabinet des instructions ont été données pour accompagner cet événement avant, pendant et après, Jean Baptiste Williams s’est réjoui du fait que Petit Tonton ait une grande audience aussi bien en Guinée que dans le reste du monde.
« Car, il vous souviendra qu’il a décroché un grand prix et pas des moindres : celui de la Francophonie. Vous avez vu la première édition qui aura réussi avec succès. Et Mory Kanté – paix à son âme – a été mis en exergue. D’ailleurs, nous nous servirons de ces images dans la perspective de l’organisation du grand hommage que le gouvernement compte organiser pour rendre hommage à Mory Kanté. Et plus que les autres arts, l’art oratoire est pris très au sérieux par le département en charge de la Culture », conclut le directeur national de la Culture.