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Grogne des élèves de l’ENI de Faranah, le DG justifie le retard des pécules

Après le paiement des trois premiers mois de pécule des étudiants de l’Institut agronomique et vétérinaire de Faranah, les élève-maîtres de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Faranah (ENI) se sont mis en colère pour manifester contre leurs responsables d’école ce jeudi 23 janvier,  réclamant à leur tour leurs pécules, a-t-on appris sur place.

Le retard accusé dans le paiement de ces pécules serait à l’origine de cette grogne. Dans leur colère, les élève-maîtres voulaient barricader la nationale Faranah-Mamou, afin de marcher de  l’ENI au Gouvernorat.

Mais la situation a été maîtrisée sans incident majeur. Même s’ils ont fini par marcher de l’ENI au gouvernorat.

Rencontré par notre reporter à propos de cette grogne, le Directeur de l’école normale d’instituteurs de Faranah, Sékou Fofana, explique le mobile de la manifestation.

« En réalité, ils n’ont pas barricadé. Il y a un groupe qui a voulu barricader la nationale Faranah- Mamou mais les autres les ont empêchés. Le mouvement est dû au retard pris dans le payement de leurs pécules. Il y a trois ans depuis qu’on on a commencé à orienter les Bacheliers dans les institutions d’enseignement techniques et professionnels, leurs pécules étaient payés jusqu’à l’année dernière par les institutions d’enseignement supérieur. Les élève-maîtres de l’ENI de Faranah et ceux de Guéckédou percevaient leurs pécules à partir de l’Institut supérieur agronomique de Faranah. En fin d’année 2019, le ministre de l’Enseignement supérieur a pris un arrêté qui mettait les fonds des orientés de nos institutions d’enseignement technique et professionnel au niveau de notre ministère. Donc, le transfert de ces dossiers financiers, les statistiques par rapport aux orientés dans les écoles techniques professionnelles, de sorte que la DAF de notre ministère n’a pas pu payer au même moment que les institutions d’enseignement supérieur. Mais comme ils percevaient leurs pécules au niveau de ces institutions d’enseignement supérieur, donc le retard intervenu n’a pas plu à ces jeunes. Mais moi particulièrement, j’avais pris les devants. Quand j’ai appris que les institutions d’enseignement supérieur ont commencé à payer et quand j’ai eu l’information que leurs pécules (élève-maîtres) sont transférés au niveau de l’enseignement technique, je suis passé dans toutes les salles pour les informer sur les raisons du retard pris dans le paiement de leurs pécules. Et ces raisons qui sont dûes au simple fait que leur dossier est transféré d’un ministère à un autre. Ça prend souvent du temps. Il y a des confrontations entre les deux pools financiers  pour savoir ce que l’enseignement technique doit percevoir par rapport à ses pécules. Donc, ça a pris du temps. C’est ce que je leur ai expliqué. Apparemment, les élève-maîtres étaient d’accords, satisfaits pour ces explications et on a passé la semaine sans problème. Hier jeudi,  on devait évaluer les premières années dans les modules déjà achevés et les deuxièmes années devaient être évalués aujourd’hui (vendredi), mais malheureusement les deuxièmes années ont empêché les premières années de suivre leur évaluation. En réalité, ce sont les deuxièmes années qui étaient à la tête de ce mouvement. On a tout fait, on les a sensibilisés, on a appelé la direction nationale, moi-même j’ai mis en contact un des responsables du mouvement avec la Directrice nationale pour que celle-là leur explique la situation à quel niveau il se trouve. Donc, la Directrice les a rassurés pour dire que le paiement pourrait intervenir d’un moment à un autre, que c’est un problème de jour de patienter malheureusement ils n’ont pas compris et ils sont sortis. Ils ont voulu barricader mais heureusement les autres ont empêché. Ils ont marché pacifiquement jusqu’au gouvernorat où ils ont été sensibilisés par le chef de cabinet et le conseiller à la gouvernance, avant de rentrer pacifiquement à la maison. Nous allons continuer à les sensibiliser, c’est notre devoir jusqu’au paiement de leurs pécules. Je souhaite qu’ils comprennent. C’est dans leur intérêt », a-t-il conclu.

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