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Guinée : après six ans d’intervention, le projet OPP-ERA clôt ses activités avec de nombreux acquis

OPP-ERA est un projet sanitaire financé par Unitaid et mis en œuvre par un consortium de partenaires français, dont Solthis (Solidarité thérapeutique et initiatives pour la santé) qui en est la cheffe de file et responsable de la mise en œuvre en Guinée, l’ANRS, Expertise France et Sidaction.

Il se déroule dans quatre pays africains, à savoir: au Burundi, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, et en Guinée où la première phase a été entamée entre août 2014 pour prendre fin en novembre 2016. La seconde phase, est, quant à elle, partie de décembre 2016 pour être bouclée cette année. C’est justement dans cette optique que s’est ouvert l’atelier de clôture dudit projet ce mardi 30, et qui se poursuivra jusqu’à demain mercredi 31 juillet 2019, à Conakry.

Outre le Coordinateur national du Programme national de lutte contre le VIH/Sida et les hépatites, Dr Youssouf Koita, représentant le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le Directeur Général de l’ONG Solthis, Dr Louis Pizarro et le Président du Comité Médical Technique, Pr Mohamed Cissé,  la rencontre a mobilisé des prescripteurs, des dispensateurs, des techniciens impliqués à tous les niveaux dans le cadre de la prise en charge du VIH/SIDA, ainsi que de nombreux partenaires engagés dans la réponse au VIH.

Dans son discours d’ouverture, Dr Youssouf Koita a vanté les résultats auxquels est parvenu le projet OPP-ERA qui, dit-il, a largement contribué à l’amélioration du suivi des personnes vivant avec le VIH, tout en renforçant l’accès à la mesure de la charge virale en Guinée.

« La rencontre de ce matin m’offre donc l’opportunité de témoigner de toute la gratitude des patients, ainsi que de celle du ministère de la Santé à Unitaid qui a mis à disposition les ressources financières. Aux membres du consortium, à l’ANRS et surtout à Solthis, cheffe de file, responsable du projet. Car, près de 12.200 charges virales ont été mesurées durant la première phase, entre août 2014 et novembre 2016″, a évalué le docteur Koita.

« Durant la seconde phase, allant de décembre 2016 à nos jours, ce sont près de 18.000 charges virales qui ont été réalisées. Rien qu’en 2018, les deux laboratoires de biologie moléculaire ont mesuré 7.648 échantillons de charges virales. Ainsi, au total, ce projet a couvert près de 17% des besoins en termes de charge virale au cours de l’année 2018 », a-t-il poursuivi.

Tout en se déclarant convaincu qu’avec le soutien des partenaires, le Coordinateur national du Programme national de lutte contre le VIH/Sida a, par ailleurs, indiqué qu’en appliquant les bonnes pratiques du projet OPP-ERA et en mettant en place les instruments nécessaires sur l’ensemble du territoire national, le pays atteindra de manière harmonieuse ses objectifs.

De son côté, le Directeur général de l’ONG Solthis, Dr Louis Pizarro, s’est félicité des résultats de ces six années passées à faire avancer la charge virale au pays. Des acquis qui se matérialisent par une prise de conscience, cette dynamique qui s’est installée et qui, de l’avis du partenaire, ne va plus s’arrêter même après que le projet soit arrivé à son terme, tout en rassurant que son ONG va continuer à travailler sur d’autres projets dans le futur.

L’accès à la mesure de la charge virale constituait jusque-là l’un des enjeux majeurs pour améliorer la prise en charge des personnes vivant avec le VIH en Guinée. Une tendance qui s’est vue renversée à travers le projet OPP-ERA qui a ainsi contribué à améliorer l’accès régulier et l’utilisation de cet examen.

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