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Hôpital régional de Faranah : un enfant de 5 ans décède suite à une morsure de chien

Ce samedi, 25 janvier 2019, un enfant âgé de cinq ans a succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Faranah suite à une morsure de chien errant. Les faits remontent d’il y a deux mois dans  la sous-préfecture de Songoya, une localité située à 45 kilomètres du chef-lieu de la préfecture.  La victime,  Mohamed Keita, a été mordue au niveau de sa joue gauche par un chien enragé.

Au début, selon nos sources, aussitôt mordu, l’enfant a été conduit chez un tradi-praticien pour être traité à l’indigénat, très pratiqué  pour les cas de morsures de chien dans cette localité. A ce niveau, l’on aurait administré un produit qui l’aurait fait vomir.

Malheureusement, le 21 janvier dernier, l’enfant a commencé à présenter des signes inquiétants notamment la fatigue générale, les maux de tête, l’insomnie,  la fièvre, etc.

C’est pourquoi, inquiets, les parents de l’enfant l’ont évacué au cabinet vétérinaire privé du haut Niger, le 24 janvier. Ainsi, le vétérinaire a constaté une paralysie des mâchoires de l’enfant et de l’hydrophobie –(phase terminale de la rage, ndlr).

Du cabinet vétérinaire, où il a été enregistré sous le numéro 243 de cas des morsures de chien dans ce cabinet, l’enfant a été évacué à l’hôpital régional. À ce niveau,  il aurait reçu des produits avant d’être libéré le même jour.

À la maison, l’état de santé de l’enfant ne s’améliorait pas. Ainsi faute de soins adéquats, Mohamed Kéita a succombé à ses blessures, le samedi, 25 janvier 2019.

Faut-il noter qu’à Faranah, les populations ne sont pas bien informées sur la rage. En dehors des efforts fournis  par le cabinet vétérinaire du haut Niger dans la sensibilisation, rien n’est encore fait. Or, force est de reconnaître que ces chiens errants sans propriétaire tuent des dizaines de moutons par mois et mordent parfois les citoyens au su et au vu des autorités.

Aujourd’hui, malgré les efforts du gouvernement et ses partenaires pour subventionner une dose du vaccin contre la rage à trois cent mille francs guinéens contre un million cinq cent mille francs guinéens auparavant, les pauvres populations se trouvent encore dans l’impossibilité de se procurer un vaccin.

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