Trois présumés bandits de grand chemin viennent de tomber dans les filets de la brigade des frontières de la gendarmerie de Diécké, sous-préfecture de la Guinée forestière située à moins de dix kilomètres de Yomou, a-t-on appris sur place.
Ces présumés malfrats ont été arrêtés le long des frontières avec le Liberia, dans le district de Balla par l’unité militaire du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA) et mis à la disposition de la brigade des frontières de la gendarmerie de Diécké.
Il s’agit respectivement de Niankoye Bamy, Cé Kpo Gbeimy et Pé Gbo Mahomy. Parmi les chefs d’accusation retenus contre eux figurent « l’association de malfaiteurs et le vol aggravé », explique l’adjudant-chef Fassou Lamah, l’officier judiciaire de la police au compte de la gendarmerie de Diécké.
Selon l’adjudant-chef Fassou Lamah, ces trois présumés auraient commis un vol collectif en enlevant des grosses batteries de 200 KWA au domicile de Mme Rosalie Bamy.
Ils auraient également enlevé frauduleusement divers objets à savoir un téléphone de marque Tecno, un fusil de fabrication locale calibre 12 confié (fusil) à un de leurs complices qui serait actuellement en cavale.
À lire aussi
Notre interlocuteur ajoute que ces trois bandits ont été arrêtés dans la martiné du 20 janvier 2021. C’est après avoir réuni toutes les preuves nécessaires qu’ils sont dans l’obligation de transférer plus tôt ces malfrats à la justice de Yomou car la procédure est déjà terminée.
Pour le commandant de la gendarmerie frontalière de Diécké, le lieutenant-colonel Idrissa Camara, ces trois bandits seraient des récidivistes de la justice qui ont été arrêtés le long des frontières qui tentaient de migrer vers le Libéria avec ces objets volés.
« C’est grâce à la ténacité de mes officiers judiciaires de police et celle de nos collègues que nous avons eu des informations et ces grands bandits ont été arrêtés. Nous faisons notre mieux. Quand je m’installais ici à Diécké, il y avait plus de cas de vols et de viols, suivis de meurtre. Cela a été éradiqué. Tout le problème que nous avons, c’est que nous n’avons pas de moyens à savoir le véhicule, la moto pour circuler le long des frontières. Nous voudrions que la gendarmerie soit érigée en compagnie spéciale d’intervention car nous rencontrons beaucoup de difficultés », a-t-il plaidé.
A noter que ces présumés voleurs seront déférés à la justice de paix de Yomou ce vendredi 29 janvier 2021, toujours selon l’officier de police judiciaire en charge du dossier.