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Interpellation des activistes en Guinée : le patron de la DPJ réplique au FNDC  et fait des révélations

Des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont nommément accusé le directeur central de la police judiciaire (DCPJ), le commissaire Aboubacar Fabou Camara d’être au centre de ce qu’ils appellent « kidnapping » en Guinée.

Suite à ces accusations, Guinéenews a joint le mis en cause qui a systématiquement battu en brèche lesdites accusations. Avant de tenter d’expliquer le modus operandi de ses hommes lors de leurs interventions.   Lisez plutôt :

« Nous avons trois unités à la police notamment BRB 1, BRB 2 et BRI. L’unité qui est spécialisée en anti-terrorisme, quand elle doit opérer, l’officier qui dirige l’opération est identifié ainsi que les hauts gradés.  Mais par contre, les agents sont protégés. Celui qui vient pour arrêter, il se présente à vous avant de demander à votre tour de vous présenter. Si vous acceptez, vous montez dans le véhicule et vous partez ensemble. Si vous refusez, il fait appel à ses agents. Mais comme nous sommes en train d’opérer dans un contexte où les agents de sécurité sont menacés. C’est pour toutes ces raisons que nous protégeons nos agents sur le terrain d’opérations. Ceux qui agissent sont non seulement cagoulés mais aussi, ils portent des brassards sur lesquels il est clairement mentionné ‘’police’’. Ce mode opératoire n’est pas propre qu’à la Guinée. Des agents opérant dans le cadre de la grande criminalité, quand ils arrêtent, ils n’attachent ni n’administrent des coups. Ils te disent ce pourquoi ils t’arrêtent. Cela ne suffit pas, un procès-verbal est dressé devant ton avocat avant d’être présenté au procureur. Seul le juge décide de votre libération ou de votre inculpation. »

Pourquoi des agents en cagoule ?

 « Une fois qu’ils sont interpellés et conduits dans un service secret qui est chargé de la lutte contre la grande criminalité et qui parle de la grande criminalité, parle de trafics de drogue, d’arme, de personne, de terrorisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat. C’est pourquoi, leur base doit rester secrète. Du lieu d’interpellation jusqu’à leur siège, vous ne devez pas le savoir. C’est une procédure… »

Ce qui est reproché à l’activiste Bella Bah du FNDC

S’agissant du cas Bella Bah et des motifs de son interpellation, le Commissaire Fabou Camara affirme que l’intéressé, après son interpellation, a été confondu avec ses propos qu’il a tenus sur son compte Facebook.

 « Bella Bah a dit de prendre les armes et tirer sur les membres du gouvernement ainsi que les forces de défense et sécurité », a signalé le Commissaire Fabou avant de marteler qu’à chaque fois qu’il pose un acte de police judiciaire, il agit « en toute conformité avec la loi. »

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