Après quatre jours à la DPJ (Direction de la Police Judiciaire) où il a été entendu après ses publications sur Facebook jugées de « propos incitant à la haine », l’activiste de la société civile Bella Bah a été finalement déféré mercredi et placé sous mandat de dépôt.
Ecroué à la Maison centrale, son procès pourrait s’ouvrir lundi 03 février selon son avocat Me Salifou Béavogui. Ce jour, il répondra des faits « de diffusion et mise à disposition d’autrui de données de nature à troubler l’ordre public par le biais d’un système informatique ». Des faits prévus et punis par la loi sur la cybercriminalité.
« C’est vraiment difficile pour lui de se retrouver en prison alors qu’il pouvait être libéré en attendant son jugement », a déclaré l’avocat du président de la plateforme Jeunesse Citoyenne.
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Samedi dernier, Bella Bah, président de la plateforme Jeunesse Citoyenne et membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a été interpellé à Moussoudougou alors qu’il prenait part à une marche du Collectif des victimes du Camp-Boiro.