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Justice/Guinée : quatre opposants mis sous mandat de dépôt (Avocat)

Après Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) le week-end dernier, quatre autres opposants ont été mis sous mandat de dépôt ce lundi. Il s’agit non seulement des anciens députés Ousmane Gaoual Diallo et Cellou Baldé (UFDG), mais aussi d’Abdoulaye Bah, ancien maire de Kindia (UFDG) et Etienne Soropogui, président du mouvement Nos Valeurs Communes et allié de l’UFDG au compte de l’alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD).

Leurs démêlés judiciaires à tous sont liés aux violences post-électorales. Et ils quittent tous les locaux de la direction de la police judiciaire où ils étaient détenus depuis quatre jours pour les uns et trois jours pour le dernier à répondre à sa convocation, Cellou Baldé, venu de Labé à cet effet.

Comme à la DPJ, leurs avocats avaient demandé leur mise à disposition au tribunal de première instance de Dixinn. Mais la démarche n’a pas prospéré et cela ne semble pas surprendre la défense. Selon Me Alsény Aïssata, le cas de Chérif Bah est un précédent qui ne donnait pas espoir.  «C’était prévisible que les quatre autres puissent le rejoindre là-bas. Dans la mesure où d’ailleurs tous les mandats de dépôt étaient signés à l’avance. Il ne restait plus que de remplir les filiations. Donc dès qu’on est arrivé, le juge les a jetés en prison».

Néanmoins, pour la suite, les avocats n’abdiquent pas. Et les possibilités ne manqueraient pas non plus. A entendre Me Diallo, une demande de mise en liberté peut être faite à tout moment auprès du juge. «La loi dit qu’à toutes les étapes de la procédure, l’avocat peut demander la mise en liberté. »  Sans oublier l’autre option que l’avocat décrit comme «d’autres procédures d’urgence qu’on appelle référé » au niveau de la cour d’appel qui peut amener  à examiner cette demande de mise en liberté.

Des possibilités qu’il faut traduire en «faits». Ce qui n’est pas une mince affaire, en raison de la nature « politico-judiciaire » du dossier, dénoncent les avocats de la défense. Heureusement que leurs clients ont le moral qui tient, rassure Me Diallo.

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