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Kadiatou Bah, l’autre SG du SLECG : « Le bureau est loin d’être cambriolé, c’est nous qui avons ouvert la porte »

Nous savons un peu plus sur ce qui est arrivé ce mercredi 8 août au siège du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs de Guinée), sis à Donka dans la commune de Dixinn. C’est l’aile du SLECG dirigée par Kadiatou Bah qui est allée ouvrir les portes des locaux de leur syndicat dont il se dispute âprement le contrôle depuis des mois.

Selon Kadiatou Bah, qui a joint la rédaction de Guinéenews, ce qui est arrivé ce matin est loin d’un cambriolage ou d’un vandalisme. «C’est le bureau exécutif du SLECG, dirigé par ma modeste personne qui est allé ce matin ouvrir le bureau du SLECG. Nous n’avons rien cassé et nous n’avons rien pris. Par contre, le jour où Aboubacar Soumah et son groupe ont cassé notre bureau, ils ont emporté nos cartes de membres et nos ordinateurs», a précisé Kadiatou Bah.

Très remontée, Kadiatou Bah soutient qu’ils ont été agressés ce mercredi matin par des ‘’loubards’’ d’Aboubacar Soumah alors qu’ils ouvraient leur bureau.

«Quand nous sommes arrivés ce matin au siège du SLECG, le gardien a appelé Aboubacar Soumah qui a envoyé des loubards pour nous agresser. Ces individus ont même pris la moto d’un de nos membres en la personne de Mohamed Camara. C’est ainsi que la gendarmerie a demandé que tout le monde quitte les lieux…», nous a-t-elle confié.

Pour Kadiatou Bah, le siège du SLECG est loin d’être victime d’un acte de cambriolage.

« Le siège du SLECG a été construit par ses membres fondateurs en l’occurrence l’actuel secrétaire général de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée), Louis M’Bemba Soumah, Dr. Wora, Ousmane Tanou Baldé… à travers un projet canadien », a-t-elle rappelé.

Et de poursuivre : « Aboubacar Soumah et ses acolytes occupent  unilatéralement le siège du SLECG… Je rappelle qu’ils nous ont agressés au mois de décembre 2017. Nous avons pris un huissier de justice afin qu’on ferme le siège du SLECG.  L’huissier de justice a mis notre siège sous scellé depuis janvier 2018. De janvier 2018 jusqu’aujourd’hui,  le SLECG dirigé par ma modeste personne, n’a jamais utilisé les locaux. Alors qu’Aboubacar Soumah et son équipe ont fait dérogation et ils continuent à utiliser notre siège en tenant des réunions et des points de presse. Notre problème est pendant devant la justice. Quand nous l’avons relancé au mois de mai dernier, le ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation d’alors, Ibrahima Kalil Konaté, nous a demandés de surseoir à toute plainte jusqu’à la fin des examens arguant que les enfants ont perdu deux mois de cours. Maintenant que nous sommes en vacances, Aboubacar Soumah et son groupe continuent à utiliser le siège comme une propriété privée… C’est pour toutes ces raisons, qu’à l’issue d’une réunion extraordinaire du bureau exécutif du SLECG hier mardi, nous avons décidé d’aller ouvrir notre bureau ce matin. »

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