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Kindia : la CENI annonce la tenue des élections législatives au mois de novembre prochain

C’est ce chronogramme  que la commission électorale nationale indépendante  a présenté ce dimanche à l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral au terme de sa retraite de 5 jours. Pour la Commission Electorale Nationale Indépendante, il est très difficile d’aller à ces échéances électorales sans avoir évacué un certain nombre de contraintes qui semblent être indispensables pour l’institution. Ces contraintes se résument au nombre de 140 activités qui doivent être d’abord menées par l’institution en charge des élections en Guinée avant de trouver une  quelconque date  pour la tenue de ce scrutin législatif.

 Maitre Salif Kebé président de ladite institution énumère quelques-unes de ces contraintes : « Entre autre contraintes que nous avons, il y a la mise à niveau du site central qui héberge  notre fichier électoral, d’acquérir également des logiciels de protection de la base des données  contre toute attaque physique ou informatique, une autre contrainte est la disponibilité des ressources à temps, l’acquisition du matériel lourd, donc vous comprendrez aisément nous ne puissions donner une date d’élection sans avoir levé une à une  l’ensemble de ces contraintes . Dès lors que  ces contraintes sont levées je ne vois pas pourquoi nous n’irons pas de suite aux élections. Et je tiens à rassurer le peuple de Guinée que dans les 235 jours que nous allons organiser les élections ce qui va nous amener au mois de novembre2019 », rassure Salif Kebé.

Pour le président de la commission électorale nationale indépendante, une fois  ces contraintes  levées, son institution peut désormais organiser des élections  législatives crédibles et transparentes» indique-t-il.

Pour Docteur Dansa kourouma, président du CNOSG, il faut un suivi participatif : « Pas à la CENI de nous dire ce qui ne va pas, il faut les acteurs soient capables de savoir  là où ça coince en ce moment chacun prendra sa responsabilité. Organiser les élections, ce n’est pas un don que l’autorité publique fait à la population, c’est une obligation. Nous, société civile à partir de ce soir notre rôle change nous deviendrons des gendarmes et des gardiens de ce chronogramme », affirme le président du CNOSG.

Au terme de cette retraite, l’opposition politique qui a pris part aux travaux a fait une déclaration aux hommes de médias à travers quelques recommandations à l’endroit de l’institution en charge des élections dont entre autre le passage de tous les lecteurs devant les commissions administratives et l’établissement des listes électorales pour compléter les données alpha numériques biométriques afin de permettre la correction des anomalies décelées.

Les électeurs guinéens vont devoir attendre encore pendant 235 jours soit à peu près  sept mois pour aller aux élections législatives de 2019.

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