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Kissidougou : Comment mettre fin aux violences faites aux femmes ?

La Guinée est l’un des pays en Afrique confronté aux violences  faites aux femmes. Face à ce phénomène grandissant,  les défis restent encore énormes. C’est pourquoi, à Kissidougou,  les actrices se battent avec bec et ongles pour lutter  contre les violences faites aux femmes. C’est le cas de Mme Salé Dramé, responsable du Centre des plaintes basé au quartier de Sogbé dans la commune urbaine de Kissidougou.

Selon elle, son équipe s’intéresse à l’excision, aux viols, aux violences domestiques, aux mariages précoces ou forcés et aux traitements dégradants des enfants dans les familles adoptives.

« Aujourd’hui, poursuit Mme Dramé, son équipe enregistre de nombreuses plaintes dont certaines sont réglées en famille tandis que d’autres  sont déférées à la justice pour un jugement. Vous savez en cas de plainte, nous suivons la plainte en l’envoyant à  la Coordination préfectorale pour la Promotion de l’Enfance. Une fois que la plainte est reçue si c’est un cas de viol, on se réfère de l’hôpital pour  avoir un médecin spécialisée pour une confirmation. De là, on revient à la C.P.P.E (centre de promotion de la petite enfance) et on rencontre les services de sécurité pour porter plainte contre l’auteur du viol ».

« Nous menons un grand combat à travers les maigres moyens que les autorités locales  nous donnent. Nous demandons aux ONG (organisation non gouvernementales) et aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide afin d’éradiquer ces fléaux (violante domestiques, traitements, etc.) dans notre société », exprime-t-elle.

Dans la lutte contre ces pratiques, Mme Dramé remercie. « Les magistrats du Tribunal de Première Instance de Kissidougou parce que les plaintes de tous les dossiers qui concernent les cas précités ont été bien jugés. Grâce à ça, aujourd’hui, il y a moins des plaintes pour le cas des viols. La justice est en train de faire son travail. Les violeurs sont punis à la hauteur de leur forfaiture », affirme-t-il.

« Des cas d’excision ont été jugés et les auteurs condamnés. Il y a eu un autre cas de violence basée sur le genre (bastonnade) qui a aussi été jugé aussi et condamné. Deux cas de viols ont été également jugés et condamnés par le Tribunal qui n’est plus maintenant la justice de Paix. D’autres cas sont en cours de jugement. Nous constatons que beaucoup de viols sont liés aux jeunes filles mineures, vendeuses à la gare routière. Elles sont victimes à la fois de l’exploitation des parents adoptifs et de viol », conclut-elle.

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