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Le Réseau des  Nations-Unies initie un atelier sur le processus d’examen régional du Pacte mondial pour les migrations

Un atelier de consultation nationale pour la préparation  du processus d’examen régional du Pacte mondial pour les migrations et du lancement du projet conjoint intitulé « Renforcement de la gestion des frontières, de la cohésion sociale et de la sécurité transfrontalière dans la région du Bec du perroquet »,  s’est tenu ce lundi 16 novembre 2020, à Conakry. C’était en présence de plusieurs entités issues notamment de l’administration publique, des partenaires au développement, des représentants des missions diplomatiques consulaires, ainsi que d’autres structures de la Société civile.

L’initiative du Réseau des Nations Unies pour les migrations est coprésidée par l’OIM et le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme en République de Guinée. Dans son mot de bienvenue, la Cheffe de mission de l’Organisation Internationale pour les Migrations a dit que le Forum international d’examen des migrations prévu pour 2022 et qui rassemble des chefs d’État suivra l’examen régional du Pacte mondial pour enfin aboutir à une  déclaration d’avancement.

« Cette déclaration se veut concise, factuelle et orientée vers l’action. D’où l’importance du présent atelier. Donc, c’est une première étape qui reste spécialement importante et nécessaire pour la Guinée, vu son contexte migratoire, mais également pour évaluer les efforts consentis dans la mise en œuvre du Pacte mondial depuis son adoption en 2018. Parallèlement, cet atelier marque aussi le lancement du Programme conjoint intitulé le Renforcement de la gestion des frontières, de la cohésion sociale et de la sécurité transfrontalière dans la région du Bec du perroquet », a évalué Mme Diallo Fatou Ndiaye.

« En établissant une collaboration régionale transfrontalière, nous pouvons explorer le réel potentiel de développement de nos pays et ne laisser personne de côté », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, et en sa qualité de leader du Réseau des Nations-Unies pour les migrations doublé de Coordinateur résidant du Système des Nations Unies en Guinée, Dr Vincent Martin a dit tout le plaisir que ça lui fait d’être à cette rencontre auprès du gouvernement guinéen, des partenaires techniques et financiers, des missions diplomatiques et de la Société civile pour exprimer au nom du Système des Nations-Unies le soutien total de son institution à la Guinée, pour concrétiser son engagement à mettre en œuvre le Pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières.

« Le projet sur le Renforcement de la gestion des frontières, de la cohésion sociale et de la sécurité transfrontalière dans la région du Bec du perroquet est, pour ce faire, une opportunité exceptionnelle pour la Guinée. Sur un total de 56 pays et régions qui ont soumis des projets à cette initiative, avec plus de 74 notes exceptionnelles des programmes conjoints, la Guinée fait partie des six pays à avoir été sélectionnés par le Comité directeur du Fonds fudiciaire multipartenaire. Donc, c’est un véritable succès de pouvoir lancer ce projet », a indiqué  Dr Vincent Martin.

De son côté, la Secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, Mme Fanta Cissé, dégageant la portée de la rencontre, a dit que l’objectif de cet atelier vise à appuyer le gouvernement dans l’exercice d’examiner et de suivre la mise en œuvre du Pacte mondial au niveau national et de préparation pour le processus d’examen sous-regional et régional.

« Le gouvernement guinéen, sous le leadership du président de la République, accorde une place de choix à la question de migration. En témoigne la place qu’elle occupe dans le PNDES. Chers participants, je voudrais vous inviter à accorder une importance capitale à cette présente assise. Car, à l’instar des autres pays du monde, notre pays doit être au rendez-vous du prochain sommet de Marrakech afin de partager avec les autres pays les efforts déployés par le gouvernement et ses partenaires », a-t-elle déclaré.

Au cours de l’assise, les participants ont  eu droit à une présentation de l’OIM et d’autres membres du Réseau sur la vue d’ensemble du processus d’examen global du Pacte mondial pour les migrations spécifié sur une présentation du processus d’examen régional dans la région Afrique et le rôle du Réseau des Nations Unies pour les migrations. Aussi, il y a eu une présentation du projet « Renforcement de la gestion des frontières, de la cohésion sociale et de la sécurité transfrontalière dans la région du Bec du perroquet ».

Au terme d’une séance de questions-réponses, les membres de l’administration publique ont présenté les avancements de la Guinée dans la mise en œuvre des objectifs du pacte, suivis de la présentation du formulaire du rapport y afférant. S’en suivront par la suite des discussions ouvertes sur les différentes thématiques transversales de la migration dans le contexte national. Une étape qui aura permis de passer en revue chacun des domaines qui portent sur le Pacte mondial à savoir l’évaluation, la politique environnement-propice, les objectifs du Pacte mondial, ainsi que les moyens de mise en œuvre.

A rappeler que le Réseau des Nations Unies pour les migrations a succédé au Groupe mondial des migrations pour assurer un soutien efficace et coordonné à l’échelle du Système des Nations Unies dans la mise en œuvre du Pacte mondial pour des migrations  sûre, ordonnée et régulière.

Ce programme conjoint qui réunit plusieurs pays, à savoir : la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, premier du genre pour le Système des Nations Unies en Guinée, s’inscrit pleinement dans l’esprit de la réforme de l’ONU qui, à travers un système de coordination renforcé, soutient la prise en compte des  enjeux transfrontaliers. Ce Pacte, adopté en décembre 2018 à Marrakech, est premier accord global des Nations Unies pour une approche commune des migrations internationales dans toutes leurs dimensions.

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