Les opérations de dégagement des encombrants physiques le long des routes se poursuivent à Conakry. Après les communes de Kaloum, Dixinn et Matam, c’est le tour aux communes de Matoto et Ratoma ce jeudi 4 février de connaître le passage des bulldozers.
Interrogé sur place, le chef de cabinet du gouvernorat de la ville de Conakry, Toupou Koidouze a rappelé que cette vaste campagne de déguerpissement dans la ville de Conakry est une initiative du Chef de l’Etat, Pr Alpha Condé.
«Ce matin, nous étions à Ratoma et nous voici maintenant à Matoto. Le but visé, c’est de faire en sorte que les artères soient et les emprises soient complètement dégagées à l’effet de permettre aux véhicules de bien circuler. Il s’agit de permettre également aux piétons de circuler normalement dans la ville de Conakry. Tout le monde aime parler de l’Etat, mais l’Etat, c’est qui ? C’est nous tous», a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a dénoncé qu’il y a en a qui savent bien qu’ils n’ont pas l’autorisation de construire sur les emprises. «Mais ils viennent avec audace construire pour empêcher la meilleure circulation des véhicules et des piétons. Et quand c’est comme ça au niveau de nos villes, je pense que tout le monde est embêté », a-t-il déploré.
Prenant la parole, le maire de la commune de Matoto, Mamadouba Tos Camara a affirmé que les espaces sont anarchiquement occupés par des citoyens. « La route est complètement obstruée. Cette fois-ci ne sera pas comme les autres fois», a-t-il promis.
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Et d’enchaîner : «toutes dispositions sont prises, c’est pourquoi d’ailleurs que nous avons au niveau des communes, des police municipale qui vont y veiller».
Plus loin, il a annoncé que toutes les dispositions sont prises pour aménager les espaces dégagés. «Il faut que chacun puisse comprendre que ce vaste programme déjà engagé ne sera plus délaissé. J’invite les citoyens à la compréhension, la mesure n’est dirigée contre personne», a-t-il dit.