Les éleveurs de Bassano et les autochtones de Vamorodou, localité située dans la sous-préfecture de Foumbadou, dans la préfecture de Lola ne sont pas parvenus à faire la paix, ce malgré l’implication des autorités locales dont sous-préfet et le maire ainsi que le patriarche de la localité.
Les deux parties en conflits sont convoquées par les autorités de Lola, mercredi. Il s’agit des éleveurs peuls du bassano, réfugiés dans les locaux de la sous-préfecture de Foumbadou et les autochtones, qui ne veulent plus leur présence dans leurs pâturages.
Cette crise qui couve depuis 2017, après l’abattage de 80 bœufs et la destruction des campements des éleveurs, par des autochtones, condamnés alors par la justice au payement de près de 400 millions de francs guinéens.
Selon le chargé des conflits des éleveurs de Bassano, El hadj Mory Sangaré, si une minorité se lève sans informer personne, ni les éleveurs ni l’autorité, pour aller saccager cinq enclos, de surcroit prendre des bœufs, et quitter un village, dépasser le deuxième village, et venir mettre les animaux en divagation, cela n’est pas normal.
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« On a informé le maire, il n’est pas venu. Sauf le troisième jour. C’est en ce mouvement, on a informé le préfet. Nous sommes en insécurité, essayez de nous envoyer des agents pour nous sécuriser, nos beaufs sont en divagation. On ne sait pas si on aura la chance de les retrouver tous », a-t-il prêché.
Le chargé de la décentralisation au niveau de la préfecture de Lola a convié les deux camps à une rencontre pour le mercredi prochain. Information confirmé par le maire de Foumbadou, Alpha Kabinet Kourouma, au micro de notre reporter.
Le même maire est accusé d’extorsion de fonds par les éleveurs. Ce qu’il dément.