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Lola : plusieurs agriculteurs de Foumbadou et Gueasso s’investissent dans l’anacarde

Les sous-préfectures  de Gueasso de Foumbadou  considérées,  avant  comme la zone de production de riz, de maïs,  de café et de cacao par excellence,  sont  en passe de devenir une  zone de  forte production d’anacardes, surtout  la zone frontalière  de la Côte d’Ivoire,  où  il existe de  grandes plantations  d’anacarde, avec des populations paysannes engagées dans cette dynamique, a-t-on appris sur place.

Selon Daouda Fofana,  propriétaire de plus d’une dizaine d’hectares  affirme que  « la culture de l’anacarde prend une proportion importante dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire. Il y a quelques années, il n’y avait pas de plantations  d’anacarde  dans la sous-préfecture de Guéasso mais aujourd’hui même les femmes se sont intéressées  à la culture d’anacarde. Les premiers planteurs  sont du district de Moribadou de  Sayodou Madina,  dont certains ont commencé à avoir quelques sacs  dans les plantations ».

Selon lui, la plupart des jeunes  de moins de 30 ans ont déjà quelques pieds  dans les plantations  si cela continue  d’ici deux ans à trois  ans nous serons les premiers dans la production.

Pour sa part Mamadou  Sanogo, l’un des premiers producteurs  de la préfecture  de Lola affirme que « la culture de l’anacarde  est en train de devenir une réalité.  Les jachères que les gens laissaient avant,  ce n’est plus ça dès la première année du champ de riz, les gens plantent déjà les anacardiers. Mais le  feu  de brousse reste la plus grande menace pour ces planteurs  dont la plantation se fait dans la savane  comme les autres plantations  comme le café et le cacao.

« Malgré que nous sommes engagés dans cette dynamique,  aucun acheteur ne vient d’abord du côté guinéen pour venir voir  ou demander. Mais l’entretien reste le plus grand problème,  parce qu’elle se plante dans la savane et constitue la zone la plus menacée par le feu. »

Pour cet agriculteur de Foumbadou « aujourd’hui on  rencontre de grandes plantations mais nous sommes confrontés à d’énormes problèmes dans la zone. Le feu  de brousse  constitue la première menace  des planteurs dans la zone, il met notre effort dans l’eau. Cette année plusieurs hectares de plantation ont été brûlés par les feux de brousse  pendant la saison. Plus encore  le problème financier pour nous et la région n’est pas considérée comme  une zone de plantation d’anacarde  et pourtant les gens continuent à planter  un peu partout », déplore notre interlocuteur.

A noter aussi que ces plantations se développent,  sans des routes de franchissement dans les zones de production. C’est ça un notre grand problème aussi, selon eux.

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