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Lutte anti-Covid-19 : relâchement dans le respect des mesures barrières après les violences

Les populations de la préfecture de Coyah et ses environs foulent désormais au pied les recommandations prises dans le cadre de la riposte contre  la covid-19, en refusant systématiquement de se laver les mains et de porter le masque cache-nez, après les incidents survenus le 12 mai dernier dans la zone. Des violences qui avaient entrainé la mort de 7 personnes.

Il faut rappeler que ces comportements inciviques ont commencé après la manifestation violente du mardi 12 mai dernier, qui s’est soldée par des morts et des blessés.
Ainsi au grand marché de la localité, nombreux sont des citoyens qui y sont sans masques malgré la présence de  deux pickups de la police, postés devant le commissariat en construction.

Des citoyens interrogés sur cette situation ont des avis divers. Si certains parlent des difficultés de respiration liées au port des masques, d’autres ne croient simplement pas à l’existence de la maladie. Ils pensent que c’est un business pour s’enrichir sur le dos des pauvres citoyens.

« J’ai du mal à respirer lorsque je porte le masque. Cela risque de me tuer plus vite que le corona », a déclaré M’mah Soumah, responsable des femmes au km 54.
Quant à Alexis Kolié,  lui pense que cette maladie est simplement un business. « Je ne porte pas le masque parce-que je n’y crois pas. Cette maladie est un business pour permettre aux chefs de s’enrichir et nous faire souffrir inutilement », dit-il.

Sur la ligne de transport en commun, les passagers en partance pour Forecariah et Maferinyah, ne respectent aucune  mesure de distanciation.  Certains chauffeurs prennent 6 passagers,  et plus de 16 par minibus communément.

Selon Moussa Cissé, chauffeur de minibus sur la ligne, ils le font pour pouvoir baisser le transport, afin de permettre aux passagers de tenir les coûts.
Un laissez aller qui risque de faire plus de mal, car la pandémie ne fait que se propager dans le pays.

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