L’insécurité reste une équation qui peine à trouver une réponse efficace en Guinée. Puisque pas une semaine ne s’écoule sans que des attaques à main armée ou d’autres cas répréhensibles ne soient enregistrés à travers le pays.
Et pour contenir le mal, les autorités entendent renforcer les dispositifs en place, notamment à travers le recrutement des agents. « Parce que nous n’avons jamais eu assez de policiers par rapport au ratio policier-nombre de citoyens, et mieux les déployer avec les autres corps », a affiché Damantang Albert Camara qui intervenait dans l’émission Sans concession de Guinéenews© ce vendredi 2 avril 2021.
Pour asseoir son argumentaire sur une base, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, à titre illustratif, dira que la lutte contre les coupeurs de route relève plutôt des attributions de la Gendarmerie. « Puisque c’est en rase campagne. A l’intérieur de la ville, ce sont les brigades anti-criminalité qui sont des brigades mixtes (policiers et gendarmes) pour mieux coordonner également, dans nos recrutements, parce qu’on a vu, l’affaire de cocaïne est partie d’une brigade anti-criminalité« , a-t-il indiqué.
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« Ensuite, poursuit-il, il faut octroyer beaucoup plus de moyens. Et là aussi, nous sommes soumis à un certain nombre de contraintes budgétaires. Vous savez, c’est à chaque fois la même chose ; on espère ne pas avoir trop de moyens, parce qu’il n’y a pas suffisamment de criminalité. Quand il y en a beaucoup, on recherche les moyens. C’est dommage ! Et donc, on multiplie aujourd’hui la création des CMIS (compagnie mixte d’invention sécuritaire) et de Commissariats ».
Dans le même ordre d’idée, l’invité de Guinéenews© annonce l’ouverture très prochaine de nouveaux Commissariats dans certains quartiers et certaines villes, de nouvelles CMIS. « Ceci, pour rapprocher les policiers des citoyens et mieux assurer leur sécurité », dit-il.