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Mandiana : la localité de Dialakoro entre enclavement et faible recouvrement des  recettes fiscales

La sous-préfecture de Dialakoro souffre d’enclavement, une situation aggravée par le refus des contribuables de payer les taxes, amenant ainsi les autorités locales à tirer la sonnette d’alarme sur le sort de cette localité, située dans la préfecture de Mandiana, en Haute Guinée, tel est le constat fait sur place par le correspondant de  Guineenews.

Située au bord du fleuve Niger, cette sous-préfecture à vocation agropastorale très distante de son chef-lieu Mandiana (de 125kilomètres),  mais proche de la préfecture voisine de Siguiri (45 kilomètres) est une zone située au bord du fleuve Niger avec de vastes domaines agricoles.

Malgré ces atouts, cette sous-préfecture est frappée par un enclavement à cause du manque d’infrastructures routières.

« C’est une grande zone, mais malheureusement nous avons un problème de routes. Nous sommes à 125 kilomètres de la commune urbaine de Mandiana et cette route est impraticable, le calvaire se dessine surtout pendant la saison pluvieuse. Les ouvrages de franchissement sont vieillissants, les ponts qui relient les districts sont devenus risqués pour la traversée. Pour aller à Siguiri, il faut traverser le fleuve. Nous avons de bonnes nouvelles, que cette route sera réprofiler par une entreprise qui a déjà eu le marché de la route Koundian- Dialakoro, nous attendons donc le début des travaux », explique Namory Koulibaly 3ème  vice-maire de Dialakoro.

Avec une population estimée à 80.000 habitants, lors du dernier recensement, Dialakoro abrite l’un des marchés hebdomadaires les plus convoités par les commerçants de la zone.

Mais le hic est que la mobilisation des recettes est devenue un casse-tête pour les élus locaux. Au cours de l’année 2019, la moitié de la prévision budgétaire n’a pas pu être mobilisée par la mairie.

« En ce qui concerne le recouvrement des taxes, nous travaillons avec les services techniques qui sont chargés de nous aider notamment le service des impôts. Mais le gros problème est que les contribuables n’ont pas la volonté de contribuer et nous pouvons dire que c’est un refus de leur part. Le développement d’une commune dépend de ses recettes. En 2019 nous n’avons eu que trente pourcent de la prévision budgétaire », déplore Namory Koulibaly 3ème  vice-maire de Dialakoro.

A retenir que pour booster le développement de cette localité, une somme de 3 261 975 485 fg a été investie dans le cadre des projets de  l’ANAFIC avec des actions comme en vue dont la construction d’un centre NAFA, et de points d’eaux…

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