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Marche avortée du 23 octobre : l’opposition fait le bilan et annonce des perspectives

Les leaders de l’opposition guinéenne se sont retrouvés ce mercredi 31 octobre au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) à Hamdallaye-CBG pour faire le bilan des journées du lundi et mardi, avant d’annoncer les actions à mener la semaine prochaine.
Au sortir de la rencontre, le porte-parole de l’opposition, le Dr Lansana Faya Millimouno, a fait savoir qu’il y a eu plusieurs blessés et arrestations au cours des deux journées : « Nous avons déploré 15 blessures par balles dont une femme qui a été atteinte chez elle. Il y a des dizaines d’arrestations dont la plupart ont été arrêtés chez eux. Il y a des élèves qu’on arrête. »
L’opposition accuse les agents des forces de l’ordre de faire de ces arrestations un fonds de commerce : « C’est devenu une sorte de commerce, car plus de personnes on arrête, plus de 500 mille francs guinéens on réclame aux familles. Ça c’est l’autre business que le Pr Alpha Condé et le forces de l’ordre ont commencé. »
Faya Millimouno affirme que la marche des femmes de l’opposition au aura lieu ce 1er novembre malgré l’interdiction : « L’opposition n’entend pas s’arrêter là, parce que si nous nous arrêtons la dictature est déjà là. Demain jeudi, les femmes de l’opposition républicaine vont marcher. Comme on devrait s’y attendre on a encore des interdictions. Ces interdictions qu’on est en train de vivre sont illégales. »
Si depuis deux semaines les manifestations se font les mardis, désormais l’opposition décide d’organiser la marche le jeudi 8 novembre. Cette marche sera précédée d’une journée ville morte à Conakry et à l’intérieur du pays.
« La semaine prochaine,nous allons avoir une journée ville morte à Conakry et dans toutes les préfectures de l’intérieur du pays. Et le jeudi, une autre marche se fera sur l’autoroute Fidel Castro. […] Il n’y a pas d’interdits dans une république. Les interdictions sont seulement de celles prévues par loi, mis celles qu’on fait de manière fantaisiste. C’est ce qu’on appelle la  dictature. Nous avons déjà signé les lettres. On sait qu’ils feront des interdictions illégales, et vous pouvez vous attendre à ce que nous aussi nous respections pas ces interdictions illégales », a-t-il affirmé, avant de conclure que de le président Alpha Condé « d’avoir un troisième mandat car le Constitution ne l’autorise pas. »
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