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Marche des forces sociales : Les forces de l’ordre se réjouissent du déroulement de leurs opérations

La marche de protestation  contre la hausse du prix du carburant prévue ce lundi 23 juillet, a été tuée dans l’œuf par les forces de maintien d’ordre qui ont été déployées très tôt sur le terrain pour empêcher tout regroupement.

Interpelé à la fin de la journée, le chef des opérations de maintien d’ordre, le général Ansoumane Camara « Bafoé », directeur national des Compagnies Mobiles d’Intervention et de Sécurité (CMIS) s’est félicité au téléphone de Guinéenews©, du déroulement de leur opération.

Pour lui,   tout s’est bien passé. « Parce qu’il n’y a pas eu de casse, ni de véhicule endommagé, encore moins de blessés », affirme-t-il. Il confie par ailleurs que ses agents ont utilisé le gaz lacrymogène pour disperser les gens, ce, précise-t-il, parce que la marche a été interdite.

Parlant des arrestations, il a avoué au bout du fil qu’il y a eu bel et bien des arrestations. « Nous avons arrêté un groupe de six personnes qui faisaient le sit-in en pleine chaussée. Nous ne pouvions pas rester là les bras croisés face à ça, ne serait-ce que pour leur propre sécurité. Nous leur avons déposé dans un commissariat pour l’ouverture de dossier. Ils auraient pu faire leur sit-in au palais, au commissariat par exemple, mais pas sur la chaussée. C’est formellement interdit. Un véhicule pouvait dérayer et les broyer. Donc c’est pour une question de sécurité qu’on leur a arrêté. En plus, cette attitude peut être considérée comme trouble à l’ordre public », a-t-il dit tout en soulignant que les 6 personnes arrêtées, sont tous des acteurs de la société civile.

A la question de savoir s’ils sont libres, notre interlocuteur répond que cela n’est pas de son essor. « Nous, on nous a dit que la marche est interdite, donc on a arrêté les meneurs de troubles et on a rendu compte à qui de droit », rétorque le général.

Il faut dire que malgré cette journée mouvementée, les forces sociales ne sont pas prêtes à lâcher du lest. Elles envisagent de battre à nouveau le pavé pour réclamer la réduction du prix du carburant.

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