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Marche des opposants et sortie controversée d’Ousmane Kaba, les vérités d’un haut cadre du RPG

La marche de l’opposition républicaine prévue pour ce jeudi 9 août sur l’autoroute Fidèle Castro et la sortie médiatique «controversée» du député Dr. Ousmane Kaba, sont entre autres sujets sur lesquels le Conseiller chargé de mission du chef de l’Etat et par ailleurs, coordinateur général de la cellule de communication du RPG Arc-en-ciel, Souleymane Keita, a accepté de débattre ce lundi 6 août avec Guinéenews.

Au bout du téléphone, Souleymane Kéita estime qu’il n’y a pas de raison que  les conseils communaux qui ne font pas l’objet de contentieux, ne puissent installer.  «C’est devenu une habitude pour l’Opposition Républicaine, en tête Cellou Dalein Diallo qui trouve malheureusement une seule stratégie politique qui est la manifestation dans les rues. Je crois que les questions de fond sont réglées. Sur 342 circonscriptions, il n’y a que 12 qui font l’objet de contentieux électoral. Alors, nous ne voyons pas de raison pour ne pas installer les conseils communaux dans les circonscriptions où il n’y a pas de problème. Mais quand les gens ont des agendas cachés, ils  créent toujours des situations de trouble dans le pays. Quoi qu’on fasse, ils vont manifester», a-t-il déploré.

 S’exprimant sur la sortie controversée du député Dr. Ousmane Kaba et également président du parti PADES, M. Kéita a affirmé qu’il est un acteur politique.  Par conséquent, qu’il doit mesurer ses propos. «Ce que Dr. Ousmane Kaba a dit, il doit avoir ses raisons. Mais par contre, ce qui reste clair, quand on est acteur politique, il est important de mesurer ses propos et de savoir agir en toute responsabilité. Tout ce que vous dites, a forcément un impact sur l’opinion nationale», a-t-il fait savoir.

Plus clore, Souleymane Kéita a soutenu la décision du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé, relative à l’interdiction de toute manifestation jusqu’à nouvel ordre.

«L’Etat peut bien interdire les manifestations lorsqu’il estime qu’elles peuvent troubler l’ordre public.  Si les manifestations peuvent porter préjudices à la paix et à la quiétude sociale, l’Etat est bien dans son droit d’interdire toute manifestation», a-t-il martelé.

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