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Marela-Faranah : Des dégâts et blessés signalés lors des manifs

Rien n’a marché ce lundi, 14 octobre dans la sous-préfecture de Marela, une localité située à 90 kilomètres de la ville de Faranah car les citoyens de ce fief de l’UFDG (union des forces démocratiques de Guinée) s’opposent farouchement au projet de nouvelle constitution qui pourrait octroyer un éventuel ou probable 3ème mandat au président Alpha Condé. C’est pourquoi cette sous-préfecture a favorablement répondu à l’appel du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ce lundi pour exprimer son soutien imperturbable  à cette plate-forme revendicative. Munis des cailloux, de bâtons, de bois et autres objets usés, les manifestants ont mis des barricades sur la nationale Marela-Mamou et Marela-Faranah.

A l’image des villes comme Mamou, Labé, la capitale etc. ont connu une les activités dans la sous-préfecture de Marela ont été paralysées. Le domicile de l’ancien Maire de cette CR a été endommagé et certains membres de son ménage ont été également blessés, a-t-on appris.

Durant cette journée, le marché n’a pas fonctionné, les boutiques, magasins, station d’essence, établissements scolaires etc. ont été paralysés.
Joint par téléphone, le délégué de la jeunesse de Marela, Abdoulaye Diakité, explique : « Le matin, je suis allé pour le baptême d’un ami. À mon retour, j’ai vu des enfants qui ont barricadé la route. Vers 14 heures, j’ai appris qu’ils ont jeté les cailloux chez l’ancien maire. À 17 heures, moi-même, je suis allé pour constater. Effectivement, j’ai trouvé qu’ils ont gâté beaucoup de tôles chez lui (ancien maire) là-bas. C’est ce que je connais. »

Joint par téléphone, la victime Moussa Sidibé, ancien maire de cette localité, revient sur les circonstances. « Aujourd’hui, nous étions appelés à Faranah ville pour un jugement par ce que j’ai été victime en 2018 pendant les élections communales. Ce matin, je doutais de la moralité des opposants d’ici. Alors, mes collègues m’ont dit de rester, il ne faudrait pas que nous quittions tous la ville. Très tôt le matin, je suis sorti pour aller donner au revoir à mon ami qui devait aller à Faranah. J’ai vu que tous les magasins de gauche à droite étaient fermés. Cela a attiré mon attention. C’est ainsi que je suis allé informé le commissaire de police qui avait à côté le président de la chambre du commerce. Le commissaire est allé chassé les enfants qui ont barricadé la route de Mamou. De là, ils ont jeté trois (3) cailloux sur mon magasin. J’ai immédiatement informé le commandant de la gendarmerie de Marela qui a promis me revenir en vain. Entre temps, ils ont barricadé la nationale en face de mon magasin. J’ai encore informé le commandant de la gendarmerie avant qu’ils ne commencent à jeter les cailloux sur ma concession. Ma belle sœur a perdu deux (2) de ses dents. Onze (11) membres de mon ménage ont été blessés. Il a fallu l’intervention d’un représentant de la Croix-Rouge pour s’occuper de certains. C’est la quatrième (4ème) fois que je suis victime des attaques politiques ; on dirait que c’est moi seul qui ai élu le président Alpha Condé », a-t-il relaté.

À noter qu’à Faranah ville tout était calme.

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