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Mœurs : un présumé violeur mis aux arrêts par l’OPROGEM

Il y a une recrudescence du viol ces derniers jours en Guinée. Ce vendredi 20 novembre, l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPOGEM) a présenté à la presse un présumé violeur d’une fille de 14 ans. L’acte s’est déroulé à Kountia dans la commune de Coyah.

Dans sa présentation, le lieutenant Djénab Sadjo Diallo de la Division genre et enfant à la Direction Générale de l’OPROGEM a rappelé que c’est hier aux environs de 16 heures, qu’ils ont été infirmés par la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) de Kaporo Rails d’un cas de viol sur mineur

« C’est hier aux environs de 16 heures, que nous avons été infirmés par la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) de Kaporo Rails sur le cas d’un viol sur mineur. Il s’agit de Mamadi Camara âgé de 34 ans, linguiste de profession, résident au quartier Kountia, dans la commune de Coyah. La fille aussi est âgée de 14 ans, coutrière de profession résident dans le même quartier. Après l’audition de la victime sur Procès-Verbal (PV) en présence de ses parents, elle a été référée à la médecine légale. Après les examens, les médecins légistes ont parlé dans leur rapport de la vulnérabilité de la fille avant d’ajouter qu’elle a un cas démon.  Dans les heures qui suivent, le présumé auteur sera présenté devant le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Coyah», a déclaré le lieutenant Djénab Sadjo Diallo de la Division genre et enfant à la Direction Générale de l’OPROGEM.

Interrogée, la Directrice Générale adjointe de l’OPROGEM, commissaire Marie Gomez a rappelé que les filles sont souvent victimes de viol à cause de leur vulnérabilité. Pour le cas typique d’aujourd’hui, elle a confié que la fille ne jouit pas de toutes ses facultés mentales.

Et de poursuivre : « en cette période de pandémie de Covid-19, les gens ne font pas assez de mouvement. A tout cela, s’ajoute la démission totale des parents… Nous sommes des auxiliaires de la justice notamment des Officiers de la Police Judiciaire (OPJ). Nous constatons l’infraction, nous arrêtons les auteurs et nous les présentons devant le procureur. C’est à ce dernier d’apprécier tous ces éléments. Pour le reste de l’année, la collecte est en cours car, nous avons une compétence nationale. »

Devant les journalistes, le présumé auteur Mamadi Camara n’a pas nié les faits. « C’est une faute que j’ai commise. Je demande pardon aux parents de la fille…», a-t-il regretté.

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