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Mort d’une fillette à la Cimenterie : du nouveau dans le dossier

Le rapport médico-légal sur la mort de Mariama Gbèmou, une fillette de cinq ans dont le corps a été retrouvé mercredi 9 janvier dans la cour d’une école privée, au quartier Cimenterie, révèle qu’elle a été victime d’un homicide.  Ce qui amène les parents de feue Mariama Gbèmou à poursuivre l’affaire afin que les responsabilités soient situées.

« Avec la collaboration du commissariat central de Dubréka et de la justice, nous comptons poursuivre jusqu’au bout afin que les responsabilités soient situées. Il est difficile de croire aux explications par l’école », a dit l’oncle de la défunte, Solo Solano.

Mercredi 9 janvier, le corps de Mariama Gbèmou a été trouvé étalé à côté de son sac d’écolier et sa paire de chaussures, dans la cour d’une école privée, sise à la Cimenterie. Les premières explications laissaient croire que la petite a chuté du quatrième étage de l’école privée Winfrey Oprah. Les parents n’ont jamais cru à cette hypothèse jusqu’à ce que l’autopsie révèle que Mariama Gbèmou a été assassinée.

Les responsables de l’école sont désormais d’accord que l’enfant n’a pas chuté de l’étage. Ils croient que l’enfant a été tué ailleurs, puis son corps déposé dans la cour de leur école. « Le premier jour, on nous a dit que l’enfant a chuté de l’étage. Ce qui est inexplicable. Un enfant de cinq ans qui chute d’un étage, il n’a ni blessure ni traumatisme ni saignement », a expliqué un responsable de l’école, estimant que les gens en veulent à son école qui a eu du succès juste après sa création.

Les parents ne croient pas non plus à cette deuxième hypothèse avancée par les responsables de l’école. « Si le meurtre a été commis ailleurs, comment se fait-il que le corps soit trouvé dans la cour de l’école. Je crois que c’est là-bas (à l’école) que mon enfant a été tué. Tout a été trouvé là-bas : son sac, ses chaussures », croit Mamadou Gbèmou, le père de la défunte. Même le directeur de l’école où fréquentait Mariama Gbèmou ne croit pas que l’enfant ait été tué ailleurs. « Je ne sais pas par quel Superman ou par quelle stratégie quelqu’un pouvait transporter le corps dans leur école sans qu’il ne soit vu. C’est flou, c’est à eux de nous expliquer », a répliqué Pathé Diallo, le directeur de l’école.

Tous les regards sont désormais rivés sur le tribunal de première instance de Dubréka où plusieurs personnes arrêtées dans le cadre des enquêtes, ont été déférées.

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