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Mouctar Diallo: pourquoi le Conseil National de la Jeunesse n’est pas encore mis en place

«Nous allons avec prudence étant donné que ce milieu de la jeunesse est contestataire et nous voulons que ce conseil ne souffre d’aucune contestation. C’est pour cela, la prudence, la méthode encadrent le processus. Nous comptons commencer par 20 communes qui sont identifiées comme les plus confligènes et évoluer sur l’ensemble du territoire national et aboutir au niveau national pour la mise de cette structure faitière représentative de la jeunesse guinéenne qui sera l’interface entre l’Etat, les partenaires et les jeunes.»

En mai 2017, le ministre de la Jeunesse et de l’Emploi -Jeune d’alors,  Moustapha Naïté, avait annoncé la mise en place du Conseil National de la Jeunesse de Guinée (CNJG) au cours d’une Conférence de Presse. Selon nos informations, les règlements et statuts ainsi que les conditions d’éligibilité avaient été proposés et adoptés à l’époque. Il ne restait plus alors que la campagne et l’élection du bureau national du CNJG. Etant donné que l’Etat est une continuité, l’actuel ministre de la jeunesse a été interpellé sur l’évolution dudit dossier. En réponse, Mouctar Diallo a déclaré que le processus suit son cours normal.

«Le Conseil National de la Jeunesse de Guinée relève d’une volonté de l’Etat, le Budget a été pris en compte par le BND. Le processus a été enclenché du sommet à la base. Toutes les préfectures ont été visitées et il y a un travail de fond qui a été fait par les techniciens. Il y a eu également l’identification des organisations devant être dans le fichier qui permettrait la mise en place de ce Conseil National de la Jeunesse. Et ce travail est fait, le fichier est même mis à jour. On compte continuer le  processus par la mise en place des structures en commençant  au niveau déconcentré puis au niveau national. Mais nous allons avec prudence étant donné que ce milieu de la jeunesse est contestataire et nous voulons que ce conseil ne souffre d’aucune contestation. C’est pour cela, la prudence, la méthode encadrent le processus. Nous comptons commencer par 20 communes qui sont identifiées comme les plus confligènes et évoluer sur l’ensemble du territoire national et aboutir au niveau national pour la mise de cette structure faitière représentative de la jeunesse guinéenne qui sera l’interface entre l’Etat, les partenaires et les jeunes. Le processus est en cours et nous arriverons bientôt à sa mise en place

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