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Négociations Etat/SLECG : le PM Kassory pose un préalable

«Le PM Kassory nous a demandés de suspendre le mot d’ordre de grève lancé par le SLECG avant d’aller autour de la table. Nous avons accueilli favorablement le courrier réponse du chef du gouvernement. Demain vendredi, le BEN (Bureau Exécutif National) de l’USTG va examiner ce que le PM a posé comme condition pour qu’on puisse aller autour de la table…».

Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a répondu au courrier de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) relatif à l’ouverture des négociations entre le gouvernement et le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée). Le syndicat à l’origine d’une grève qui paralyse le système éducatif depuis le 3 octobre dernier.

En s’adressant au PM Kassory pour l’ouverture des négociations entre l’Etat et SLECG, Mamadou Saliou Camara ‘’Miguel’’, premier secrétaire général à la communication de l’USTG, a indiqué qu’ils ont voulu montrer à l’opinion nationale et internationale qu’ils sont dans la logique du dialogue. «Nous avons fait cela parce que nous sommes fatigués de voir nos enfants restés à la maison», a-t-il dit.

 Miguel Camara a ensuite laissé entendre que le PM Kassory Fofana a affirmé qu’il est dans la même dynamique que l’USTG. Il s’agit de dialoguer, de discuter pour que le pays connaisse la paix.

«Une crise dans le secteur de l’éducation peut affecter tous les secteurs de la vie socioéconomique et politique. Le PM nous a demandés de suspendre le mot d’ordre de grève lancé par le SLECG avant d’aller autour de la table. Nous avons accueilli favorablement le courrier réponse du chef du gouvernement. Demain vendredi, le BEN (Bureau Exécutif National) de l’USTG va examiner ce que le PM a posé comme condition pour qu’on puisse aller autour de la table. Nous avons grand espoir que très rapidement, nous nous retrouvions autour de la table de négociations  pour discuter», a-t-il expliqué.

Interrogé sur le bicéphalisme qui mine la centrale l’USTG, Mamadou Saliou Camara a affirmé que le congrès tenu à Mamou n’a aucune crédibilité. «C’est avec beaucoup de pincement au cœur que je parle de ce groupe d’individus qui s’est précipité pour se retrouver à Mamou en refusant de jouer le rôle de réconciliation. D’ailleurs, l’ancien secrétaire général de l’USTG, Louis M’Bemba Soumah, avait posé cette condition pour la tenue du sixième congrès. Il a estimé qu’un congrès sans les fédérations FESABAG, SLECG, FESATEL, Syndicat des Mines, les Transports (…), ne sera pas un congrès basé sur l’unité. Abdoulaye Camara (secrétaire général l’USTG version Mamou, NDLR) avait une ambition cachée. Ceux qui ont été à Mamou n’ont aucune fédération syndicale derrière eux», a-t-il martelé.

Parlant de la gestion financière du bureau sortant de l’USTG, Miguel Camara a fait savoir qu’un rapport financier a été présenté à tous les congressistes au palais du peuple. «Le rapport financier d’un bureau sortant se fait au même moment que le congrès. La trésorière avait présenté ce jour l’état des lieux des finances devant tous les congressistes dans lequel, elle a dressé tous les détails. Il s’agit entre autres le financement de la formation de certains camarades à l’étranger, le payement des salaires des camarades retraités. J’insiste que l’équipe d’Abdoulaye Camara a une mission politique qui n’a rien à avoir avec la défense des intérêts des travailleurs…», accuse-t-il.

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