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Négociations Etat-SLECG: voici les préalables du syndicat sur lesquels achoppent les négociations

Les négociations sur un salaire de base de huit millions de francs guinéens ont commencé ce mercredi 29 août à Conakry entre le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) et le gouvernement, a-t-on constaté sur place.

A peine entamées, les discussions de ce mercredi ont porté essentiellement sur les préalables. Des points auxquels le gouvernement compte apporter des réponses le 4 septembre prochain.

«Ce matin, nous avons mis depuis le 4 mai denier sur la table nos préalables dont l’application fait encore défaut. A cela, deux autres points viennent s’ajouter. C’est-à-dire, la poursuite judiciaire contre les loubards qui ont vandalisé le 8 août dernier le siège du SLECG ainsi que le reclassement au deuxième certificat des enseignants et leur prise en charge effectives», a fait savoir Mohamed Bangoura, responsable de la cellule de communication du SLECG.

Devant la presse, Mohamed Bangoura a rappelé qu’après avoir porté à la connaissance du gouvernement leurs préalables, celui-ci a demandé un temps moratoire d’une semaine pour répondre à leurs préoccupations. «Une demande que nous avons acceptée avec conditions que les négociations reprennent avec des actes congrès», a-t-il dit.

Dans la salle des négociations, Mohamed Bangoura a indiqué que leur secrétaire général, Aboubacar Soumah s’est beaucoup appesanti sur  l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique  qui continue, a-t-il déploré,  à s’ingérer dans les affaires syndicales.

«Malgré nos appels, les autorités du département continuent non seulement à muter arbitrairement les enseignants pour fait de grève, mais aussi elles ont procédé au retrait des bus des enseignants dans la circulation», a-t-il dénoncé.

Autres préalables cités par Mohamed Bangoura, c’est le virement des salaires dans les banques des enseignants nouvellement engagés notamment en 2017 et 2018.

«Nous demandons l’engagement à la fonction publique des dix enseignants homologués de l’Université de Kindia, qui depuis plusieurs années, sont en situation de classe. Et très malheureusement, quand il a été question à l’issue du protocole d’accord en 2017  de les recruter, nos amis se sont vus remplacés par des parents de certains hauts cadres du département. Pire, il y a eu des étudiants en situation de classe qui ont été enrôlés dans le fichier de la fonction publique en lieu et place de nos amis», a déploré Mohamed Bangoura qui  exige aussi le payement des primes des négociations.

«Comme le disent les textes juridiques, qu’en matière de négociations, les négociateurs sont primés. Donc, nous demandons les primes des négociations qui ont abouti à la signature du protocole d’accord du mardi 13 mars 2018», a-t-il martelé.

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