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Raffinerie, énergie, environnement… : ce qu’en dit la DG de GAC dans l’émission « Sans Concession »

Après sa première phase qui consiste à exporter la bauxite vers les marchés internationaux, la question qui revient sur toutes les lèvres quand il s’agit de GAC (Guinea Alumina Corporation), est celle de savoir à quand la raffinerie ? Tout naturellement, ce sujet a été l’un des axes que la Directrice Générale de la filiale d’EGA en Guinée, a abondamment commenté le 10 juillet dans l’émission « Sans Concession » de Guinéenews.

Même si elle ne prend aucun risque d’avancer une date précise pour son opérationnalisation, Aïssatou Béavogui était plus décontractée en parlant du niveau d’évolution et de l’investissement déjà effectué sur cet important projet.

 « Je suis heureuse de dire qu’on a terminé et livré la première phase du projet en juin 2019… Maintenant, on s’attèle à lancer la deuxième phase du projet qui est la construction d’une raffinerie de deux millions de tonnes pour un coût de près de trois milliards de dollars. »

Problèmes énergétiques et coût

Sur la question de l’énergie, l’invitée de « Sans Concession » rappelle les difficultés liées à l’approvisionnement de la nouvelle raffinerie dont le fonctionnement nécessiterait un besoin énergétique estimé à 200 mégawatts.

 « En Guinée, il y a quand même un effort pour être autonome dans le domaine de l’énergie… Les deux barrages, Souapiti (en cours de réalisation ndlr) et Kaléta qui vont faire à peu près 700 mégawats… », constate Aïssata Béavogui avant de souligner que ce niveau de production énergétique du pays n’est assez suffisant pour répondre à souhait au besoin d’une telle raffinerie.

« Au niveau de GAC, on est en train de faire des études de faisabilité… La vérité c’est que l’alumine, si on la produit en Guinée avec le fait qu’il faudra qu’on importe l’énergie puisqu’elle n’est pas sur le terrain et qu’on a des contraintes de temps pour réaliser le projet, selon l’engagement qu’on a eu avec l’Etat, on ne sera pas compétitif sur le terrain. Ce sera une perte totale. Donc, on est en train de voir beaucoup d’altératives. Il y a l’énergie à base de charbon qu’on est en train d’étudier en ce moment pour voir si celle-là nous permettra d’avoir des coûts de production beaucoup plus bas pour nous permettre d’avoir cette alumine compétitive sur le marché international. Donc tout ce que je puis dire en ce moment, c’est qu’on est dans une phase d’études. Et on se dit que peut-être, comme la Guinée aussi a entamé ce processus d’autonomisation énergétique, on va se retrouver à un point donné. Bien sûr avec les efforts que GAC va faire avec le pays pour pouvoir réaliser ce projet auquel tient tant la Guinée », espère-t-elle.

Quid des conséquences environnementales ?

Interpelée sur le charbon dont l’énergie est peu recommandée pour des raisons environnementales, l’invité de « Sans Concession » de Guinéenews précise que cette hypothèse relative à un possible recours à cette forme d’énergie, est pour le moment à l’étude… Quant aux sources énergétiques éoliennes ou solaires, elle laisse entendre que celles-ci ont une certaine capacité. Alors que le besoin de la future raffinerie a à peu près 200 Mégawatts.

Revenant au volet écologique, Aïssata Béavoque déclare : « quand il s’agit de l’environnement, je peux confortablement le clamer que GAC est l’une des sociétés minières qui se soucient le plus de l’environnement et qui œuvre tous les jours à le protéger. La preuve, on s’est associés à la CBG pour protéger le parc national de Koukoutamba, dans la région du Fouta où évoluent beaucoup de chimpanzés protégés… On a aussi avec nos partenaires de la société financière internationale (SFI), des normes environnementales qui font de telle sorte qu’ils viennent régulièrement faire des visites sur le terrain et voir comment GAC est en train d’œuvrer dans la protection de la biodiversité. Au-delà, on a pris le leadership pour mettre ensemble toutes les autres sociétés minières qui évoluent dans la zone de Boké dans ce qu’on appelle ‘‘le réseau environnement bauxite le rêve’’ qui a mis en place des actions qui permettent de réduire l’impact cumulatif de toutes les sociétés minières de la place…»

Lire l’intégralité de l’émission en cliquant sur le lien ci-dessous:

 

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