Parmi les principales initiatrices de la marche des femmes prévue le 14 décembre prochain à Ratoma, contre les exactions enregistrées dans ladite commune, Mme Bah Hadja Maimouna Diallo ne décolère pas face à la suite réservée à « son » courrier par la mairie. L’opposante est particulièrement remontée parce que le maire de cette commune est du même parti politique qu’elle.
La lettre réponse au courrier des femmes initiatrices de la marche désormais « interdite » à Ratoma, l’une des communes concernées n’a pas été signée par le maire Issa Soumah. Mais cela ne change pas le regard de la vice-présidente des femmes de l’Union des forces démocratiques de Guinée (ufdg) sur l’actuel maire.
Joint par Guineenews à propos de la lettre réponse de la mairie, l’opposante ne cache pas son incompréhension et n’entend pas en rester là. « C’est qui est étonnant. Et on ira lui demander des comptes… pour qu’il nous dise pourquoi il est là et quel est son rôle désormais? », confie-elle.
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Ce n’est pas tout. « En plus ce qui se passe c’est dans sa commune. C’est dans Ratoma. Wanindara est dans Ratoma. Wanindara est assiégé. Les gens sont maltraités, frappés, violés, violentés, on ne l’a pas entendu. Nous en tant que femmes nous voulons manifester notre mécontentement pacifiquement, les mains nues, c’est lui qui trouve les moyens de nous dire qu’il y a la pandémie », s’insurge Mme Bah dont l’époux, Cherif Bah, vice-président de l’ufdg est en détention…
Par ailleurs, parlant des arguments liés à la COVID invoqués par les autorités l’opposante rétorque « qu’à chaque fois qu’il s’agit de l’opposition, on connaît qu’il y a pandémie. Mais quand c’est le pouvoir, il n’y a pas de pandémie. »