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Revue de presse : « le corps électoral du 3è mandat ! », la candidature sur fond de contestation de Cellou

Cette semaine, dans la revue des hebdomadaires, Guinéenews revient sur les Unes de la Lance, Le Lynx, Le Standard et Le Populaire.

« N’Zaly veut… Gharé son Gouve ! », barre à sa Une Le Lynx qui revient sur le mémo du « Konia » à Alpha Grimpeur réclamant des avantages. Le journal écrit qu’en réaction à ce document controversé, des jeunes de N’Zaly saisissent le Prési Grimpeur à leur tour pour demander le départ du Gouverneur Gharé et des sanctions judiciaires. Le journal signale que le courrier-réponse ( de 9 pages) est signé de vingt-deux secrétaires généraux des jeunes de la communauté urbaine de N’Zérékoré, sous-couvert le gouverneur de région, Mohamed Gharé. Dans ce courrier, ils soumettent trois doléances au Timonier : la démission de Bangaly Bayo de ses fonctions de président du conseil de quartier de Dorota, de premier vice maire, de conseiller communal de N’Zérékoré pour « faute lourde ». Sa poursuite lui et son acolyte, Yacouba Camara, par les juridictions compétentes « pour incitation à la haine et à la violence ». Normalement, estime le satirique,  le Garde des Shows Mory Doum-bouillant et ses pro-crieurs compétents en la matière ne devraient pas attendre qu’on leur rappelle leur mission régalienne de rendre justice, même à ceux qui ne sont pas du parti au pouvoir. La deuxième doléance des signataires est le départ immédiat du gouverneur Mohamed Gharé – le soutien du mémo du Konia –  de la région de N’Zérékoré. Et enfin, ils demandent l’accès à l’emploi pour tous et non seulement uniquement pour les jeunes Koniankés.

« Le corps électoral du 3è mandat », titre La Lance. Le journal estime que les données du corps électoral présenté le 14 septembre par la CENI sont révélatrices du coup KO qui se pointe à l’horizon pour le candidat Alpha Condé. La Lance note que l’architecte du corps électoral, Mme Djenabou Touré, directrice du département Fichier électoral de la CENI, a essayé de rassurer les sceptiques que le fichier électoral actuel est issu des recommandations de l’audit du fichier de 2018. Là-dessus, le journal rappelle qu’après les recommandations de l’OIF en 2019 et de la CEDEAO en 2020, 2438 993 électeurs avaient été mis de côté. « Elle (Djenabou Touré) a juré que ces électeurs ne figurent plus dans la base de données, s’ils ne sont pas repassés pendant l’enrôlement de juillet-août 2020… »

« Une candidature sur fond de contestations à l’avance », titre Le Standard sur la candidature de l’opposant Cellou Dalein Diallo. « Pendant que d’aucuns n’y croyaient pas du tout, l’opposant Cellou Dalein Diallo a finalement été investi pour défendre les couleurs de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) lors de la prochaine élection présidentielle. Pour beaucoup d’observateurs de la scène politique guinéenne, sa candidature s’annonce toutefois sur fond de contestations à l’avance des résultats, si jamais ils ne lui étaient pas favorables », écrit le journal. Plus loin, dans son analyse, Le Standard écrit : «  dans la mesure où parallèlement, il (Cellou) n’entend pas se plier à une exclusion de fait du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), voudrait vaille que vaille participer aux protestations de rue, il ne faudrait s’attendre au lendemain du 18 octobre à une quelconque accalmie sur le front politico-économique et social, si bien entendu Dalein était battu, et bel et bien battu dans les urnes. De fil en aiguille, le fait pour lui d’avoir décidé de candidater lui ouvre la perspective de poursuivre son combat en étant cette fois-ci à l’intérieur du processus électoral. Comme quoi, les observateurs qui parlent d’une candidature de Cellou Dalein sur fond à l’avance de contestation des résultats, si jamais ils ne lui sont pas favorables, ne se sont peut-être pas trompés.

Sur cette candidature, Ousmane Gaoual, directeur de la communication de l’UFDG,  assure dans les colonnes de Le Populaire : « cette année, si quelqu’un vole, il aura mis le pays en danger et en instabilité. Il est fort possible qu’on dise qu’on nous a volés. Ce qui n’est pas possible, c’est d’entendre qu’on a laissé au nom de la paix, de la Cedeao ou des Nations unies. Il n’y aura ni arrêt, ni pause aussi longtemps que durera la confiscation des voix qui nous seront attribuées.»

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