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Revue de presse : pauvreté et pollution avec les mines, Nabayagate…ont occupé les dernières Unes de l’année 2020 

Dans les kiosques cette semaine, Le Lynx et Le Populaire ont attiré l’attention de Guinéenews. Pour leurs derniers numéros de l’année 2020, les deux hebdos ont respectivements écrit sur l’extraction accélérée de la bauxite à Boké et Nabayagate.
 » Guinee : Extraction accélérée de la bauxite à Boké/Pauvreté et pollution s’accélèrent « , barre Le Lynx à sa Une. Selon satirique, l’exploitation accélérée de l’or rouge dans la région de Boké affecte les communautés riveraines et leurs moyens de subsistance. Sans compensation adéquate. «  En 2020, malgré la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, la Guinée s’est hissée à la deuxième place mondiale des producteurs de bauxite. Selon la Banque mondiale, le pays a exporté plus de 70 millions de tonnes, contre 59,6 millions de tonnes en 2018 et 70,2 millions de tonnes en 2019. Rien qu’au premier trimestre de 2020, la Guinée a exporté 21 millions de tonnes de bauxite, selon le ministère des Mines et de la Géologie « , écrit le journal. Si ce boom de la bauxite hisse la Guinée 2e au rang mondial, lui permettant ainsi de faire face à ses besoins en financement, Le Lynx souligne que les retombées au profit des populations se font attendre.  » L’environnement et les communautés riveraines paient le prix fort de cette exploitation (…) La pollution dans la région touche plusieurs éléments, notamment les eaux de surface, l’air, le sol, les terres arables. Elle empêche l’agriculture et l’élevage ; toutes les entreprises minières dans la région sont comptables, à des degrés différents. Sans aucun doute, les plus gros producteurs sont les plus gros pollueurs… », écrit l’hebdomadaire.
 » Nabayagate / Les coincidences malheureuses « , titre aussi Le Lynx qui écrit que le 23 décembre devrait être le mercredi noir de Mme la ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi accompagnée de toutes les casseroles qu’elle traine. Et le journal de poursuivre :  » Par ces temps qui courent, l’ENI de Labé a pris son courage et sa calculette à deux mains pour décerner à Mme Zénab Dramé un certificat de satisfécit. Obtenu l’on ne sait comment. Coïncidence pour coïncidence, le hasard, peut-être l’étendue des affaires nauséabondes qui s’obstinent à accompagner Mme la Ministre n’ont pas permis la remise de la distinction dans la sérenité. L’annonce a coïncidé avec l’émission des Grandes Gueules consacrée à jeter la lumière sur cette ténébreuse affaire de 200 000 milliards de francs qui se sont glissés vers des destinations inconnues de Mme Dramé. Nos confrères d’Espace FM ont donné la parole à l’inspection régionale de Kankan qui, RPC jusqu’à la moelle, n’a pas eu peur de pointer du doigt ce que ses de l’inspection de Labé ont feint d’ignorer, à savoir la disparition de 200 milliards de francs guinéens sous la responsabilité de celle qu’ils venaient de décorer. À moins que les retombées ne soient sélectives et ségregationnistes à outrance. Les coïncidences ne s’arrêtent même pas là. Pendant que les auditeurs d’Espace FM avaient la chair de poule avec l’inspecteur régional de l’Éducation de Kankan qui en connaît un bout des manquants et des manquements de l’opération qui a conduit au Nabayagate, Mme Dramé Djénab suait à grosses gouttes à l’intérieur du Tribunal de première instance de Kaloum où elle était convoquée, non pas sur les 200 milliards de francs qui ont glissé précipitamment vers des sacs troués, mais pour entendre de vive voix les malheureux journaleux qui ont eu l’outrecuidance de révéler l’affaire… »
 » Nabayagate: le procès reprend le 11 janvier « , titre pour sa part Le Populaire. Le journal écrit que la procédure judiciaire en diffamation initiée par la ministre Zenab Dramé alias Nabaya contre les trois journalistes a été rejetée par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum, Alpha Seny Camara. « Selon lui (le procureur), il est inacceptable  que « pendant (qu’il est) en train de poursuivre une infraction chez le juge d’instruction(dans la même affaire de détournement de 200 millions de FG),qu’on ouvre une autre procédure».
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