Le mois de mars est généralement dédié aux femmes. A cette occasion, notre rédaction locale est allée à la rencontre des veuves de la commune urbaine de Siguiri pour savoir leurs conditions de vie. Aux dires de ces dernières, elles s’investissent dans l’assainissement.
Au nombre d’une soixantaine dont la plupart sont des veuves et réunies dans une association, ces femmes passent chaque matinée à balayer les artères de la commune urbaine de Siguiri.
Mais pour quel objectif, leur présidente, Ciré Magassouba répond : “ Nous avons mis sur place cette association dans l’objectif d’aider la ville à se débarrasser des ordures. Nous avons eu l’expérience de chercher à mettre en place une organisation, nous avons eu l’agrément.”
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Cependant, ces braves dames sont confrontées au manque criard de matériels de travail. Alors que dans leur objectif, elles ont mis en place un programme qui concerne le balayage des artères de la ville, le grand marché, et les bureaux administratifs.
A en croire leur présidente, elles ont “un programme pour chaque jour de la semaine. Il y a des personnes de bonnes volontés qui nous ont aidées à avoir des balais, un tricycle parce que le transport des ordures jusqu’à la décharge nous fatigue. Aujourd’hui, nous faisons face à plusieurs difficultés. Nous sommes des femmes. Que les autorités acceptent de nous donner des contrats d’assainissement. Ce ne sont pas les hommes seulement qui ont la latitude de faire ça. S’ils mettent des moyens à notre disposition, nous pourrons mieux faire.”
Ainsi, à l’occasion du 08 mars, cette dernière dira que “ être femme ne doit pas être une façon de dire que tu ne peux rien. Le travail que nous sommes en train d’abattre actuellement à Siguiri, est énorme. Que les autorités redoublent d’efforts pour aider les femmes, dans le cadre de la mise en place des projets de développement.”