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Sommet de l’OTAN : les piques entre Donald Trump et Angela Merkel

L’Organisation tactique de l’Atlantique Nord née après la seconde guerre mondiale dans le but d’endiguer l’avancée du communisme, a été la cause de la guerre froide pendant près d’un demi-siècle, elle connait une mauvaise passe actuellement.

A l’opposé, le Pacte de Varsovie de l’Armée rouge, sa réplique, est dans les oubliettes depuis la chute du Mur de Berlin, en 1989. La guerre froide a vécu, la tension entre l’est et l’ouest, s’est détendue. Sauf que certains anciens pays socialistes ont changé de camp et ont adhéré à l’OTAN, dont les bases sont de plus en plus proches de Moscou. Il y a des braises sous la cendre…

Mais les Alliés d’hier ne s’entendent plus sur les affaires. Dans le fond, les idées du Plan Marshall les divisent. Donald Trump ne veut plus de cette sorte de dumping ou de protectionnisme entre l’Amérique et ses anciens alliés. Pour lui, l’Europe s’est suffisamment relevée, et même plus. L’Allemagne, sa cible de choix, est une économie florissante, elle était, l’an passé, en excédent commercial de 52 milliards de dollars, tandis que l’Amérique nage dans les déficits de plus de 3000 milliards (les chiffres sont volatiles).

Pour rétablir les équilibres, il faut faire table rase, et Trump s’acharne contre l’Allemagne et la persécute pour avoir changé le fusil d’épaule et de maître. Il dit sans détour que l’Allemagne est sous la botte de la Russie. Angela Merkel  a répliqué qu’elle est heureuse d’être à la tête d’un pays qui prend désormais les décisions en toute indépendance.

Cela veut dire que l’Allemagne réunifiée n’est plus sous la botte de Moscou et de Washington, comme pendant la guerre froide, quand il y avait Berlin-Est et Berlin-Ouest, quand l’Allemagne de l’Est recevait les ordres du Kremlin et la République fédérale recevait les siens outre-Atlantique, au cas où les allusions et illusions de Trump le conduiraient sur ce terrain.  Taclé!

Ensuite, une autre pique et pas des moindres : à la paralogique de Donald Trump, qui accuse l’Allemagne d’être esclave de la Russie qui la tient par la bride et le licou à cause de son énergie, Angela Merkel l’a lapidé sur le fait que celui qui a reçu un coup de main de la Russie pendant l’élection n’est pas bien placé pour parler ainsi.

Ce qui est admirable chez Donald Trump, c’est qu’il il aime bien ceux qui lui tiennent la dragée haute. Ses échanges pointus avec Kim Jong-Un, n’ont conduit qu’à un plus rapide rapprochement.

Voltaire disait que quelques coups de bâton entre deux personnes ne feront que ragaillardir leur amitié.

Cela s’est confirmé, puisque le brave Trump a dit à qui veut l’écouter qu’il s’entend bien avec Angela Merkel. On veut bien le croire.

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