En ne prenant pas part au sommet de Paris qui ouvre ses portes ce mardi sur le champ de mars dans le 7ème arrondissement, le président Alpha Condé se voit priver de l’un de ses hobbies. Car le chef d’État guinéen adore les grands-messes et le décorum qui va avec, surtout quand il s’agit de défendre les intérêts du continent.
Alpha Condé, l’un des « chantres » du panafricanisme a tout simplement été snobé par les organisateurs du sommet de Paris autour du financement des économies africaines, dans le cadre d’un « New Deal ». C’est du moins la rumeur qui court sur son absence à cette rencontre de haut niveau.
Les pays africains ont besoin d’être renfloués pour avoir été parmi ceux qui ont subi le plus le contrecoup de la covid19. Une pandémie qui a entraîné une contraction de l’économie mondiale.
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Le FMI estime à près de 300 milliards de dollars les besoins de financement de l’Afrique sur les quatre ans à venir. Où pêcher un tel magot, si ce n’est auprès des pays nantis.
Une opportunité qui tombe comme du pain bénit pour le continent. D’où l’empressement des dirigeants africains à être coûte que coûte à Paris, pour ne pas se faire conter l’événement. Parmi les absences remarquées à ce sommet, il y a surtout celle du président Alpha Condé. En attendant d’avoir une version officielle sur cette absence, les conjectures vont bon train. Et la version la plus plausible sur le sujet est que l’Elysée aurait purement et simplement ignoré Alpha Condé. Même s’il n’y a en apparence pas de friture sur la ligne entre Conakry et Paris. A moins qu’on ne soit pas dans les secrets des dieux.
Dian Baldé