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Un député de l’UFR révèle des « irrégularités » dans la conduite de l’enrôlement des électeurs

Prenant par à  l’assemblée générale semainière de sa formation politique ce samedi 7 décembre, le Secrétaire exécutif de l’Union des forces républicaines a fait art de nombreuses « irrégularités » dans le processus de recensement des électeurs. Des « dysfonctionnements » que l’honorable Saikou Yaya Barry impute au président Alpha Condé et à l’organe de gestion des élections et référendums.

« Nous avons vu comment la CENI, en relation avec le pouvoir, fait tout sur le terrain. Les machines ne fonctionnent pas par endroits. Il n’y a pas de récépissés dans les zones favorables à l’opposition, alors que dans les zones favorables au pouvoir, il y a des récépissés à flot. Les fiches d’identification manquent. Les primes des agents recenseurs sont bloquées », a-t-il, entre autres, énuméré.

Poursuivant, le parlementaire a indiqué  que les Commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (Caerle) de Matoto et de Ratoma sont fermées alors que l’enrôlement est prévu pour 25 jours en dépit du retard accusé au début des opérations.

« En Haute Guinée, on recense des enfants de 12 à 16 ans. (…). Tout cela démontre que le processus en cours n’est pas bon », a-t-il fait remarquer.

Au regard de tous ces « manquements », ce lieutenant de Sidya Touré qu’ils ne peuvent se limiter aux dénonciations dans les medias.  « Il faut qu’on parte au dialogue pour montrer toutes ces preuves, en présence des bailleurs de fonds’’, justifie-t-il, comme pour légitimer leur participation au Comité de suivi du dialogue politique en Guinée .

Pour l’honorable Barry d’ailleurs, ce retour de son parti aux travaux du Comité de suivi du dialogue politique n’a rien à voir avec le combat contre le projet de changement de la Constitution.

Saikou Yaya Barry indique que la décision de son parti de retourner autour de la table des négociations vise à prouver à la communauté internationale que le pouvoir en place n’a pas aucune volonté de parachever le processus des élections communales, encore moins organiser des législatives transparentes.

« L’Union européenne et la Cedeao nous demandent d’aller au dialogue pour finaliser le processus électoral. En tant que parti politique qui respecte les principes et lois de notre pays, nous ne pouvons dire à toutes ces institutions que nous n’allons pas assister au dialogue pour finaliser un processus électoral qui n’a rien à avoir avec la préservation de notre Constitution », a recadré Saikou Yaya Barry.

Et de conclure: « Nous sommes allés au  dialogue pour montrer une fois de plus la mauvaise foi de ce gouvernement à ne pas aller vers l’apaisement, la préservation de la paix. Nous sommes allés avec une documentation sur les irrégularités survenues lors de ce recensement qui fait partie de l’élément principal du processus électoral ».

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