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Vent de panique après la mort de 3 gamins à Kérouané: les autorités sanitaires locales rassurent

Trois adolescents d’une même famille dans le district de Djomandou, sous-préfecture de Damaro, préfecture de Kérouané, sont décédés, l’un après l’autre et en l’espace d’une heure de temps, après s’être plaints de terribles douleurs abdominales dans la nuit du lundi 25 à mardi 26 février. Les victimes Loncény  Kourouma, Morioulén  Kourouma  et Bangaly Kourouma  étaient âgés respectivement de 8 ans pour les deux premiers et de 20 ans.

Sur les circonstances de ce drame, le sous-préfet de Damaro, Moussa Camara précise : «selon la famille des victimes, c’était aux environs de 20 heures que Loncény et Morioulén ont commencé à se plaindre des maux de ventre. Pendant que le plus âgé Bangaly était encore en promenade en compagnie de ses amis dans un secteur voisin. Aussitôt, les parents ont décidé d’envoyer les deux enfants au centre de santé de Damaro qui est à 14km. En cours de route, les deux enfants ont rendu l’âme. Pendant ce temps, leur grand frère qui était toujours avec amis, commençait, lui aussi, à se plaindre des mêmes douleurs. C’est dans un état d’inconscience qu’on l’a ramené en famille où il mourut quelques instants après.»

Quant au médecin-chef du centre de Santé de Damaro, Dr Alpha Camara qui a reçu les corps des deux premiers gamins, il rapporte que les examens effectués sur eux n’ont pas pu déterminer les causes de leurs décès. Toutefois, il souligne que tous les frères décédés présentaient les mêmes symptômes. C’est-à-dire, le vertige et la douleur abdominale suivie de la perte de conscience.

Pour ce qui est des psychoses d’une épidémie qui se sont emparées de la population des localités de Damaro et de Kérouané, Dr Phili Mara qui est le médecin chargé des maladies à la Direction préfectorale de la Santé de Kérouané, écarte, lui, toute thèse d’épidémie. Puisque, soutient-il, les enfants ne présentaient aucun symptôme d’une épidémie.

Par ailleurs, il faut rappeler que les corps de ces trois enfants ont été enterrés par des agents de la Croix-Rouge locale. Pendant ce temps, les autorités sanitaires sont en train de pousser les enquêtes afin d’établir les causes réelles de ces trois cas de mort.

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