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Violation des droits humains : voici le rapport de la CADHP qui épingle la Guinée

Dans une de ses récentes publications, Guinéenews livrait à ses lecteurs un communiqué du front national pour la défense de constitution (FNDC) en lien avec la 68ème session ordinaire de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuple de l’Union Africaine (UA) du 14 avril au 4 mai 2021. Nous en savons un peu plus sur le rapport qui a sanctionné cette rencontre.

Selon ce document reçu par votre quotidien électronique, la Guinée a été citée par deux fois au niveau régional et sous-régional.

Sur le plan continental, il était question de « LA LIBERTE DE REUNION ET DE MANIFESTATION EN AFRIQUE ». En général, « les gouvernements ont également institué de plus en plus de restrictions et de coupures d’Internet et ont ordonné aux entreprises de bloquer l’accès aux médias sociaux à l’approche des élections et à la suite des élections », rapporte le document. Et de citer le Burundi, le Tchad, le Mali, la Guinée, la Tanzanie, le Togo et Ouganda.

Concernant la partie sous-régionale, le rapport fait état de « la restriction des libertés, soit sur le fondement de la pandémie en cours ou simplement en rapport avec les crises électorales, se poursuit en 2021 ». Notant que « les enjeux ont été considérables pour les droits humains dans la sous-région et l’environnement de travail des organisations de la société civile a été rendu compliqué ».
Plus précisément, dans la rubrique « restrictions à la liberté d’association », la Guinée fait partie des pays énumérés dans le rapport. Et le document de la commission droit de l’homme de l’organisation panafricaine affirme « qu’En Guinée, toute initiative de manifestation publique a été réprimée et les organisateurs arrêtés ».

Poursuivant, il soutient que « les législations restrictives des libertés fondamentales, telles que la loi de 2019 sur la prévention et la répression du terrorisme et le Code pénal révisé de 2016 sont utilisées contre les opposants politiques et les défenseurs des droits humains ». Citant « En exemple », le cas « Oumar Sylla dit Foniké Mengué, membre du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), (qui) a été arrêté à Conakry le 29 septembre 2020, lors d’une réunion visant à appeler à des manifestations contre le 3e mandat du Président Alpha Condé ». Et d’ajouter « qu’il a été condamné le 28 janvier 2021 à 11 mois de prison fermes pour « participation à un attroupement interdit susceptible de troubler l’ordre public ».

A noter qu’après les ONGs internationales comme Human Wright Watch, Amnesty international ou des pays occidentaux comme les Etats Unis, c’est désormais l’union africaine qui épingle Conakry où le panafricanisme est particulièrement revendiqué.

Lire copie du rapport : 4_5767256538603325678

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